Cicatriser son cœur : la voie royale du pardon.

Si vous êtes victime d’une agression entraînant une blessure physique, et que celle-ci est superficielle, votre corps sera capable de cicatriser pratiquement tout seul.

En revanche, si la blessure est plus grave ou plus profonde, vous irez voir un médecin pour vous faire recoudre ou plâtrer.

Jamais il ne vous viendrait à l’idée d’attendre que votre agresseur en personne revienne vous désinfecter et vous recoudre.
En outre, aller chez le médecin ne vous empêchera pas d’aller ensuite à la police.

Guérir votre corps est une chose; porter plainte contre l’agresseur en est une autre, et vous ne les confondez pas. Alors, pourquoi tomber dans cette confusion quand c’est notre cœur qui est blessé, cette fois? Pourquoi s’imaginer que seul notre agresseur a la capacité de nous guérir ?
Pourquoi lier notre guérison à son comportement à lui ? C’est pourtant ce que l’on fait quand on s’imagine ne pas pouvoir se soigner tant qu’il ne nous aura pas demandé pardon et n’aura pas réparé ce qui peut l’être.

Il en va des blessures du cœur comme de celles du corps: on peut en guérir seul ou avec l’aide d’un tiers, indépendamment de ce que fera ou non l’agresseur. La cicatrisation du cœur porte un nom: le pardon. Le pardon est la guérison des blessures du cœur. Il nous guérit de ces maladies qu’engendre le poison de la rancune, de la haine, de la rage sourde ou de l’envie de vengeance.

Il existe aujourd’hui diverses approches pour réussir à soigner les blessures de son cœur, que l’on peut mettre en œuvre seul ou en groupe, selon les cas. Il y a plusieurs chemins possibles vers la guérison: personne n’est condamné à subir ou à souffrir passivement.

Vous pouvez atteindre le pardon et cicatriser : cette décision ne dépend que de vous. Parallèlement, vous pourrez aussi déposer plainte ou demander réparation: mais vous le ferez le cœur en paix, si vous avez réussi à faire œuvre de pardon auparavant. Au tribunal, vous irez alors chercher justice et non vengeance. Et vous serez libre.

Extraits du livre : « Graines de sens » d’Olivier Clerc trouvé sur philosophie-poeme.com

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2 réponses
  1. Cécile
    Cécile dit :

    l’an dernier, nous roulions en vélo, mon mari et moi sur une petite route de campagne, bien à droite. Une voiture venant derrière nous m’a jetée au sol et bousculé mon mari. Il réussit à reprendre son équilibre . Moi j’ai “”perdu le souvenir” de 3 jours de ma vie car, bien qu’ayant répondu clairement aux secouristes, je ne me souviens pas du transport à l’hôpital ni des premiers soins reçus jusqu’au 3° jour. Fracture de la clavicule et hémorragie due à la fracture de l’os du rocher (oreille interne )
    Quelle est ma position face à cette personne qui s’est enfuie ?
    Je reste neutre. Cet acte lui appartient.
    Grace aux bons soins médicaux et de mes Anges (spécialement MITZRAEL qui est mon “”médecin du ciel””) j’ai bien “récupéré”
    je n’éprouve aucun sentiment négatif, ni désir de vengeance . Mon coeur est en paix.

    • Joéliah
      Joéliah dit :

      Bravo Cécile, la neutralité empêche de créer du poison mental qui peut amplifier du mal, et rajouter à la première douleur. Cette personne est 100% responsable de ce qu’elle a fait et porte cet acte en elle. La justesse du ciel lui appartient.
      Peut-être que pendant ces trois jours, il s’est passé quelque chose qui n’aurait jamais pu avoir lieu autrement, ou encore fait aimer la vie encore plus… la justesse divine est parfois étonnante. :-)

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