Sublimer une souffrance par l’art du Kintsugi

Lorsque notre cœur est déchiré par une grande souffrance, plusieurs solutions s’offrent à nous :
 
Soit pleurer, se lamenter, entrer dans sa coquille pendant des mois, pester, regretter, tomber en dépression et entretenir toutes sortes de souffrances. Rester figé sur l’événement.
 
Soit accepter, pleurer ‘un peu’, se lamenter ‘un peu’, entrer en soi sans oublier l’extérieur… vivre, aider beaucoup, sourire à ce que la vie donne au quotidien, prier, remercier et libérer rapidement les souffrances dues à l’entretien des émotions.
 
C’est normal qu’il y ai des moments de souffrances, tout comme un joli pot qui tombe peut se retrouver en morceaux.
 
Nous pouvons nous sentir en morceaux aussi, par contre, il n’est pas question de les jeter et de croire que nous ne sommes plus rien, que tout est fini.
 
Les Japonais pratiquent un art qui ne nomme le Kintsugi.
Il consiste à réparer les poteries cassées en collant les morceaux avec de l’or !
 
Ainsi, le pot devient une nouvelle œuvre d’art.
 
C’est ce que nous pouvons faire, créer une œuvre d’art à partir de l’événement. Cela ne nomme aussi la résilience.
 
Depuis la transition de mon mari au mois de mai, j’écris un livre sur tous les contacts que j’ai eu avec lui depuis l’au-delà et ce livre sera en quelque sorte mon Kintsugi… il devrait sortir pour la Toussaint.
 
Et vous ? Avez-vous déjà créé votre Kintsugi à partir d’un événement douloureux ? D’un deuil, d’un accident, d’une séparation, d’une faillite…
 
Restez-vous coincé dans vos schémas de souffrance à vivre dans le passé ou à rester bloqué sur l’événement ?
 
Il est bon pour réaliser la transformation, d’identifier ses mécanismes spontanés, souvent irréfléchis.
 
De reconnaitre les émotions et surtout ce qui les déclenchent et de les libérer avec l’aide ou non d’autres personnes compétentes.
 
C’est ainsi qu’on peut vraiment continuer son chemin dans la paix et la sérénité de chaque moment présent.
 
Chaque choix fait la différence.
Il n’y a que le moment présent qui soit réel et l’amour que nous y mettons aide énormément.
 
Joéliah.
 
Image Htcole/Pixabay
Extrait de l’infolettre nr 451

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