Tachez d’être heureux par Max Ehrmann (1927) :
 
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte,
et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
 
Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
 
Dites tout doucement et clairement votre vérité ;
et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ;
ils ont eux aussi leur histoire.
 
Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit.
 
Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux.
Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.
 
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.
 
Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit- elle ;
c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.
 
Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies.
 
Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ;
plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme.
 
Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour,
car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
 
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâceà votre jeunesse.
 
Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.
 
Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.
De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
 
Au delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même.
 
Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici.
Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait.
 
Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui,
et quels que soient vos travaux et vos rêves,
gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
 
Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.
 
Tâchez d’être heureux.
 
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Offert par Joéliah pour votre instant de bonheur du moment présent.
 
Photo Jill Wellington/Pixabay
Réfléxion méditation du moment présent :
Et si c’était la dernière fois… ? (Par Gérard Bellebon )
 
Et si c’était la dernière fois que tu voyais,
tu regarderais avec une telle attention
que ton regard d’un seul coup d’œil embrasserait tout l’horizon.
 
Et si c’était la dernière fois que tu marchais,
tu poserais tes pieds avec tant de douceur et de légèreté
qu’ils deviendraient des ailes et tu pourrais voler.
 
Et si c’était la dernière fois que tu respirais,
tu humerais l’air avec un tel allant
que tu te trouverais vivant jusqu’à la fin des temps.
 
Et si c’était la dernière fois que tu t’éveillais,
ce moment d’ultime conscience aurait tellement de force et de clarté
qu’il éclairerait tes nuits jusqu’à l’éternité.
 
Et si c’était la dernière fois que tu pensais,
la plus vulgaire de tes pensées s’auréolerait de tant d’innocence
qu’elle te conduirait jusqu’à la source : au pays du silence.
 
Et si c’était la dernière fois que de la solitude tu souffrais,
tu serais si reconnaissant de connaître l’absence
que tu percevrais le parfum de l’éternelle présence.
 
Et si c’était la dernière fois que tu jugeais,
tu serais si confus de ce penchant coupable
que tu verrais le beau au sein du condamnable.
 
Et si c’était la dernière fois que tu te remémorais les bons moments et les mauvais,
tu remercierais si fort de les avoir connus
que tu verrais les fils entre les deux tendus.
 
Et si c’était la dernière fois que tu créais,
ton inspiration serait si féconde
que tu pourrais comprendre l’origine du monde.
 
Et si c’était la dernière fois que tu aimais,
tu glorifierais l’instant avec un tel zèle
qu’il emplirait ton coeur à jamais d’amour universel.
 
Et si c’était la dernière fois que tu riais,
ton esprit tant se dilaterait
qu’au mirage du petit “je” jamais plus ne se prendrait.
 
Et si c’était la dernière fois que face à toi-même tu te trouvais,
tu rentrerais tant dans ce jeu de miroir
que tu pourrais percer le secret de ton histoire.
 
Et si c’était la dernière fois que tu lisais
les mots au fond de toi prendraient âme et corps
et donneraient naissance à l’Etre que tu n’es pas encore.
 
Si tu fais toute chose avec autant de passion,
d’attention et d’amour que si c’était la dernière fois,
alors, ce sera la première fois où tu SERAS.
 
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Offert par Joéliah pour votre moment conscient de bonheur de vivre
 
Photo RDLH/Pixabay
Plus je vieillis, plus j’apprécie les samedis matin. C’est peut-être à cause de la tranquille quiétude qui vient du fait d’être le premier à se lever, ou c’est peut-être la joie sans borne du fait de ne pas être au travail.
De toute façon les premières heures du samedi matin sont très agréables.

Il y a quelques semaines, j’avançais en me trainant les pieds vers le sous-sol de ma cabane, une tasse de café bouillant dans une main et le journal du matin dans l’autre. Ce qui avait commencé comme un samedi matin bien ordinaire devint une de ces leçons que la vie semble nous présenter de temps en temps. Laissez-moi vous raconter.

Je tournai le cadran radio vers la section téléphone sur mon radio ondes-courtes pour écouter un réseau d’échange du samedi matin.
À un moment donné, je tombai sur le son d’un type âgé , avec un signal fantastique et une voix en or. Vous savez, le genre, il s’exprimait comme s’il était dans la radiodiffusion.
Il racontait à la personne avec qui il parlait quelque chose au sujet “des mille billes”.
Je fus intrigué et m’arrêtai pour écouter ce qu’il avait à dire:

” Et bien, Tom, c’est sûr que tu sembles être très occupé au travail. Je suis sûr qu’ils te payent bien mais c’est dommage que tu doives demeurer si longtemps loin de la maison et de la famille. C’est dur à croire qu’un jeune homme doive travailler soixante ou soixante-dix heures par semaine pour joindre les deux bouts. C’est malheureux que tu manques le récital de danse de ta fille.”

Il poursuivit, “Laisse-moi te dire quelque chose, Tom, quelque chose qui m’a aidé à garder une bonne perspective sur mes priorités.” Et c’est alors qu’il commença à expliquer sa théorie des “mille billes”.

“Tu vois, un jour je me suis assis et j’ai fait un peu de mathématique. Une personne moyenne vie environ soixante-quinze ans. Je sais, certaines personnes vivent plus longtemps et d’autres moins longtemps, mais en moyenne, les gens vivent autour de soixante-quinze ans.”

“Maintenant je multiplie 75 par 52 pour obtenir 3,900, c’est le nombre de samedis qu’une personne moyenne a durant toute sa vie. Maintenant reste avec moi Tom, j’en arrive à la partie importante. ”

“Ça m’a pris cinquante-cinq ans de ma vie pour penser à tout cela dans le détail,” il poursuivit, “et à ce moment-là j’avais vu plus de deux mille huit cents samedis. J’en suis venu alors à penser que si je vivais jusqu’à soixante-quinze ans il me restait environ seulement 1000 samedis à vivre et à apprécier.”

“Alors je me rendis dans un magasin de jouets et j’achetai toutes les billes qu’il y avait. J’ai dû visiter trois magasins de jouets avant de pouvoir ramasser 1000 billes. Je les apportai à la maison et les plaçai dans un grand pot en plastique transparent juste ici dans la cabane à côté de mon équipement. Depuis ce temps, chaque samedi, j’ai enlevé une des billes du pot et je l’ai jeté.”

“Et j’ai trouvé qu’en surveillant mes billes diminuer, je me concentrais davantage sur les choses réellement importantes dans la vie. Il n’y a rien de mieux que de surveiller votre temps sur cette terre s’en aller pour vous aider à établir clairement vos priorités.”

“Maintenant laisse-moi te dire une dernière chose avant de te quitter et d’amener ma charmante épouse déjeuner au restaurant. Ce matin, j’ai enlevé la dernière bille du pot de billes. Je figure que si je peux me rendre jusqu’à samedi prochain, alors la vie m’aura fait cadeau d’un peu plus de temps. Et s’il est une chose que nous pouvons tous utiliser, c’est bien ce petit plus de temps.”

“Ça m’a fait plaisir de te rencontrer, Tom. J’espère que tu passeras plus de temps avec ta famille et j’espère te rencontrer à nouveau. ”

Vous auriez pu entendre une épingle tomber sur la radio quand ce type nous a dit au revoir. J’imagine qu’il nous a tous donné beaucoup à réfléchir. J’avais planifié de travailler sur mon antenne ce-matin là et je devais rencontrer quelques amateurs de radio pour travailler sur le prochain bulletin de nouvelles du club. Au lieu de cela, je montai l’escalier et réveillai mon épouse avec un baiser.

“Viens-t-en mon amour, je vous amène, toi et les enfants, déjeuner au restaurant.”

“Pourquoi tout ça ? ” demanda-t-elle avec un sourire.

“Oh, rien de spécial, c’est juste que ça fait un bon moment depuis que nous avons passé un samedi ensemble avec les enfants.
Hé, pouvons-nous nous arrêter à un magasin de jouets en passant ? J’ai besoin d’acheter quelques billes.”

Auteur: Jeffrey Davis

Photo : Couleur/Pixabay

Si je suis le premier à décéder.
Que le deuil n’obscurcisse pas longtemps ton ciel.
Que ton chagrin soit courageux mais discret.
Il y a eu un changement mais pas un départ.
La mort fait partie de la vie.
Et les défunts ne cessent de vivre dans les vivants.

Toutes les richesses cueillies au cours de notre voyage.
Les moments de partage, les mystères explorés ensemble.
Les strates d`intimité sans cesse accumulées.
Ce qui nous a fait rire ou pleurer, ou chanter.
La joie de la neige sous le soleil et l`éclosion du printemps.
Le savoir…
Chacun donnant et chacun recevant.

Autant de fleurs qui ne flétrissent pas.
Pas plus que les arbres ne tombent et ne s`écroulent.
Que même les pierres…
Car même les pierres, ne peuvent résister au vent et à la pluie.
Et avec le temps, même les cimes de la montagne majestueuse.
Sont réduites à du sable.

Ce que nous étions, nous le sommes encore.
Ce que nous avions, nous l`avons encore.
Tout notre passé conjoint demeure impérissablement présent.

Alors, quand tu marcheras dans les bois.
Comme nous l`avons déjà fait ensemble.

Tu chercheras en vain la tache de mon ombre à tes côtés.
Et tu t`arrêteras au sommet de la colline.
Comme nous l`avons toujours fait, pour contempler la plaine.

Et tu remarqueras quelque chose, tout en cherchant.
Comme d`habitude, ma main qui n`est plus là.

Et si tu te sens envahie par le chagrin.
Ne bouge pas, ferme les yeux, écoute mes pas dans ton cœur.
Je ne t`ai pas quitté, je marche tout simplement dans ton cœur !

Prière amérindienne.

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Image stocksnap/Pixabay
Il était une fois le grand jardin de ma Vie.
 
Il avait jailli, un jour d’hiver, au détour d’une rencontre.
 
Papa jardin et Maman jardin avaient fait ce qu’ils croyaient le mieux à faire pour ce petit jardin inattendu.
 
Ils lui donnèrent de l’engrais, lui apportèrent leur présence, lui proposèrent leurs attentes et leurs demandes.
 
Ils surveillaient jalousement les pousses. Si d’aventure quelque herbe folle poussait là, elle était aussitôt arrachée.
 
Il fallait que tout pousse droit. Sinon, que diraient “les autres” ?
 
Peu de mots étaient échangés. Pour ces parents là, il n’était pas nécessaire de parler, d’exprimer.
 
Ils avaient la croyance que tout se vit en silence, à l’intérieur, à l’abri de “l’extérieur”.
 
Et le petit jardin avait grandi, comme cela, sans poser de questions, en jardin obéissant, sans repères, sans mots pour se dire, sans être entendu.
 
Plus tard, devenu grand, le jardin rencontra un jardinier extraordinaire qui avait dans son sac de fabuleux outils.
 
Ces outils s’appelaient :
– oser se dire,
– oser dire non,
– oser recevoir,
– oser demander,
– se relier à soi,
– se relier aux autres,
– se relier à son histoire,
– utiliser les symbolisations,
– ne pas vouloir agir sur l’autre,
– agir à son bout de la relation,
– et d’autres encore…
 
Enfin le jardin sentit la vie venir en lui, belle et possible.
 
Dans sa terre, il retrouva ses demandes jamais dites, ses désirs jamais dits, ses besoins.
Il entendit, derrière les souffrances, les blessures encore ouvertes.
 
C’était tout cela qui faisait mal, qui empêchait les racines d’aller plus loin, vers l’eau, vers la vie.
 
Les choses changèrent quand le jardin s’autorisa enfin à être “l’auteur” de sa vie…
Des fontaines jaillirent et arrosèrent la terre. Cette terre pouvait enfin laisser venir en elle un autre regard, d’autres possibles…
 
Avec, au plus profond du cœur de ce jardin, une infinie tendresse, claire comme l’eau de la fontaine au printemps, lumineuse comme le soleil d’été, chaude comme l’amour offert une nuit d’hiver, légère comme un vent d’automne quand le soir tombe, une douce tendresse pour le jardinier de la vie.
 
Auteur inconnu
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Alors, vous aussi, utilisez ces outils et soyez des jardiniers doux pour votre terre intérieure et fleurissez la vie.
 
Joéliah
#alasourcedubonheur
 
Image : mabelamber/Pixabay

Un jour, un professeur de chimie a décidé d’enseigner à ses élèves une leçon différente de celles qu’il avait l’habitude de donner.

Tenant un verre d’eau à la main, il a demandé aux élèves:
« Selon vous, combien peut bien peser ce verre d’eau ? »
« 500 grammes ! » s’exclama une voix au fond de la classe.
« 600 ! » a déclaré un autre étudiant.

« Je ne le sais pas vraiment. » répliqua le professeur, le verre dans sa main bien en évidence pour s’assurer que tout le monde pouvait le voir.

« Si nous ne le pesons pas, nous ne le saurons pas. Peu importe le poids, ce qui compte, c’est de savoir que ce n’est pas bien lourd. »

Avec le verre toujours dans sa main, le bras tendu, le professeur poursuivi :
« Qu’est-ce qui se passera si je le tiens comme ça pendant quelques minutes ? »
« Rien ! » rétorqua une étudiante.
« Bon, et si je le tiens pendant une heure comme ça, ce qui pourrait arriver ? »
« Votre bras va commencer à faire mal », a déclaré un autre étudiant.

« En effet.
Et que se passerait-il si je tenais le verre dans ma main comme ça pendant une heure, quatre heures, une journée entière ? »

« Vous risquez d’avoir de plus en plus mal ! », scanda une étudiante.
« Votre main va s’engourdir », dit un autre.
« Votre bras risque de se paralyser et on devra vous amener à l’hôpital ! » cria un jeune du fond de la classe.

« C’est vrai » dit le professeur.
« Mais notez que, pendant tout ce temps, le poids du verre d’eau n’a pas changé. Quelles sont alors les causes des douleurs ? »

Pendant un long moment les élèves se turent. Ils semblaient perplexes.
« Que dois-je faire pour éviter la douleur ? » enchaîna le professeur.

« Ben, posez le verre… » murmura un étudiant timidement.

« Exactement ! » s’écria le professeur.

« C’est une leçon que je veux que vous reteniez : les problèmes et les soucis de la vie sont comme ce verre d’eau.
Pensez à eux pendant un court moment, rien ne se passera. Mais pensez-y un peu plus longtemps et ils commenceront à faire mal. Et si vous y pensez toute la journée, vous vous sentirez paralysé, incapable de faire quoi que ce soit. Il est important de se rappeler de laisser aller vos problèmes. N’oubliez pas de déposer le verre ! »

Auteur inconnu.

Photo : photoshot/pixabay

Quoi qu’il arrive dans la vie gardez espoir et ne vous occupez pas des intentions mauvaises des autres.

Un jour, l’âne d’un fermier tomba dans un puits.
L’animal gémit pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait bien ce qu’il allait faire. Finalement, il se rappela que l’animal était vieux et que, de toute façon, le puits devait disparaître.
Il en conclut donc qu’il n’était pas rentable de tenter de récupérer l’âne.

Il appela tous ses voisins et leur demanda de venir l’aider. Chacun saisit une pelle et ils commencèrent à combler le puits.
Au début, l’âne, réalisant ce qui se produisait, se mit à crier terriblement.
Puis, à la stupéfaction de tout le monde, il se tût.
Quelques pelletées plus tard, poussé par la curiosité, le fermier regarda finalement dans le fond du puits et fut étonné…
A chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne réagissait aussitôt : il se secouait pour enlever la terre de son dos et piétinait ensuite le sol sous ses sabots.

Pendant que les voisins du fermier continuaient à jeter de la terre et des cailloux sur l’animal, il se secouait et montait toujours plus haut. Bientôt, tous furent stupéfaits de voir l’âne sortir du puits et se mettre à trotter !

Alors comme cet âne déjà condamné parce qu’il a perdu sa valeur auprès d’une personne au lieu de vous laisser enterrer par ses paroles ou actions et celle de ses amis, profitez-en pour en tirer des leçons et progresser.

Secouez-vous régulièrement ! Gardez confiance en vous, en votre valeur. Changez de stratégie, continuez, continuez avec la tête haute, sans rancune ni amertume, juste avec l’espoir d’en sortir grandi.

C’est possible ! Pas forcément facile et c’est l’épreuve qui fait grandir.

Que le meilleur soit !
Joéliah

Photo Cairomoon/pixabay

C’est l’histoire de deux grenouilles en plein saut, qui tombent dans une grande jarre de crème et commencent à couler…
 
Elles se débattent tant bien pour tenir à la surface et la première, fatiguée, démoralisée et peureuse se décourage assez vite.
 
“A quoi bon lutter’, dit-elle. ‘Je ne vais pas y arriver, je vais me fatiguer en vain. Autant en finir tout de suite’.
– Non, dit l’autre, ‘nage, ne perds pas courage !
On ne sait jamais, tâchons de gagner du temps…’
 
– ‘Non, non’, dit celle qui cède au découragement. Tant pis, j’abandonne… et puis cette crème est écœurante…
Elle se laisse couler et se noie.
 
L’autre grenouille continue à se débattre de toutes ses forces. Elle essaye de grimper sur la paroi de la jarre, glisse, puis recommence sans se lasser.
La courageuse petite bête frappe, frappe la crème en détendant ses longues cuisses.
 
‘Je veux vivre’, se répète-t-elle, ‘je ne veux pas me noyer… allons, encore un peu de courage’.
Ses forces diminuent.
La tête commence à lui tourner.
 
Vais-je vraiment me noyer ?
Allons, encore un petit effort, peut être arriverai-je à me sauver tout de même…
 
Et elle agite, agite ses pattes, malgré la fatigue qui l’envahit, l’engourdit, l’affaiblit de plus en plus.
La grenouille se sent perdue.
 
Et quelque chose change, soudainement.
La crème n’est plus ni molle, ni liquide, la crème n’est plus crème, les pattes de la grenouille n’enfoncent plus mais peuvent prendre appui sur une base solide.
“Ouf !, soupira la grenouille à bout de forces.
Et elle regarde autour d’elle. la substance a changé.
Elle est assise sur du beurre.
 
Elle se reposa, prit de l’élan et pu sortir de la jarre en un bond.
 
(Adapté d’un conte de Natha Caputo).
 
Cela pourrait s’appeler l’allégorie de la persévérance et c’est vrai qu’avec courage et foi, (puissance du 1er rayon divin) on peut parfois changer la structure de son environnement pour trouver des solutions auxquelles ont aurait jamais pensé.
 
Gardez courage si vous vous débattez dans des problèmes, gardez foi, demandez à la vie de manifester son meilleur, d’attirer autre chose et la solution sera !
 
Que le meilleur soit !
#Joéliah #alasourcedubonheur
 
photo Couleur/Pixabay

Les soignants d’un service de gériatrie ont retrouvé cette lettre, d’une vieille femme ‘grincheuse’ sous son oreiller après son décès :

Que vois-tu, toi qui me soigne, que vois-tu ?
Quand tu me regardes, que penses-tu ?
Une vieille femme grincheuse, un peu folle, le regard perdu, qui bave quand elle mange et ne répond jamais quand tu dis d’une voix forte « essayez » et qui semble ne prêter aucune attention à ce qu’elle fait …
Qui docile ou non, te laisse faire à ta guise, le bain et les repas pour occuper la longue journée. C’est cela que tu penses, c’est ça que tu vois ?
Alors ouvre les yeux, ce n’est pas moi.

Je vais te dire qui je suis, assise là, tranquille, me déplaçant à ton ordre, mangeant quand tu veux …
Je suis la dernière des dix, avec un père, une mère; des frères, des sœurs qui s’aiment entre eux …
Une jeune fille de seize ans, des ailes aux pieds, rêvant que bientôt elle rencontrera un fiancé …
Déjà vingt ans, mon cœur bondit de joie au souvenir des vœux que j’ai fait ce jour-là …

J’ai vingt-cinq ans maintenant et un enfant à moi, qui a besoin de moi, pour lui construire une maison …

Une femme de trente ans, mon enfant grandit vite; nous sommes liés l’un à l’autre par des liens qui dureront …

Quarante ans, bientôt il ne sera plus là, mais mon homme est à mes cotés et veille sur moi …

Cinquante ans, de nouveau jouent autour de moi des bébés. Nous revoilà avec des enfants, moi et mon bien-aimé …

Voici les jours noirs, mon mari meurt. Je regarde vers le futur en frémissant de peur car mes enfants sont très occupés pour élever les leurs et je pense aux années et à l’amour que j’ai connus.

Je suis vieille maintenant et la vie est cruelle et elle s’amuse à faire passer la vieille pour folle …

Mon corps s’en va.
Grâce et forme m’abandonnent. Et il y a une pierre là où jadis il y avait un cœur …

Mais dans cette vieille carcasse, la jeune fille demeure. Le vieux cœur se gonfle sans relâche.
Je me souviens des joies et des peines. Et à nouveau je revis ma vie et j’aime …
Je repense aux années trop courtes et trop vite passées et accepte cette réalité implacable.
Alors, ouvre les yeux, toi qui me regarde et qui me soigne …

Ce n’est pas la vieille femme grincheuse que tu vois …
Regarde mieux et tu verras …

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Paix et respect à  toutes les femmes du monde entier.

Photo Sabinevanerp/pixabay

Murielle Robert : Célébrons ensemble cette journée de lumière vibrante

Du 3 mars 2019 celle tant attendue du puissant vortex 3-3-3

 Oui, accueillons avec gratitude cette abondance céleste qui ouvrira ses portails de lumière de la grande Trinité. Le triple chiffre sacré 3 deviendra porteur de l’Expression harmonieuse du corps-âme-esprit en unisson  au centre même de notre Coeur Divin…le Chœur Divin…comme un chant qui résonne en ce jour glorieux.

Le chiffre sacré 3 est le mouvement de l’Esprit qui anime nos âmes et  fortifie le corps. C’est l’Expression dans toute sa Création, c’est aussi l’Expression première dans sa forme-pensée, porteuse de nos intentions et de nos manifestations qui trouveront leur finalité dans la matière du chiffre sacré 4.

Cette journée vibratoire est l’occasion de se centrer sur ce que nous voulons exprimer ou voir se manifester… par nos projets, nos conceptions, nos intentions, nos attentions…comme des graines-pensées ensemencées aux abords de notre esprit-conscient qui ne demandent qu’à croître et grandir en toute harmonie et facilité

Voyez l’Étincelle Divine Guimel, cette Divine Providence qui veillera à ce que toutes nos pousses croissent en abondance sous son soleil orangé régénérateur.

Par l’addition des chiffes du 3-3-3, on se retrouve avec le chiffre 9, ce grand sage saturnien qui vient nous soutenir dans sa durabilité et son assurance que la croissance de nos pensées est promesse de grandes révélations et de manifestations créatives sous toutes ses formes.

Bénissons tous en « chœur » cette journée puissante en énergie comme une poussée de croissance afin de maintenir cette lumière durant tout ce mois de mars et encore davantage jusqu’au jour 30 du même mois qui se démarquera en puissance quantique, du jamais vu… comme si cette journée du 3-3-3- nous prépare à celle du 30. Je prétends que c’est à cause du chiffre 0 qui accompagne le chiffre 3 que cette puissance se révélera….  « d’ailleurs tous les chiffres qui sont accompagnés du chiffre 0 démontre une montée vibratoire et spirituelle hors du commun. »

Les personnes qui détiennent le chiffre sacré 3 dans leur date de naissance

(jour-mois année) disposent d’une grande force créative par leur don de communication et d’expression sous toutes ses formes. Je leur souhaite de bénéficier de ce passage du 3-3-3 pour se nourrir de la puissance de lumière et d’oser entreprendre, créer, bâtir et aller de l’avant.

A surveiller durant le mois de mars, vos « arrière-pensées », vous savez celle qui sont justement derrière vous, celles que l’on ne voit pas mais qui se manifestent devant vous à votre insu. Elles se présentent parfois par des jugements, des critiques, des ressentiments, du non-dit, etc…

Et soyez souple durant le mois de mars car les mouvements du chiffre 3 peuvent aller dans tous les sens, donc soyez prêts à vous faire désorganiser et déstabiliser.

Sur ce, une Lumineuse journée à vous tous et toutes en ce dimanche abondant.

Unissons-nous dans l’Amour et La lumière

Murielle Robert, auteure de trois livres sur le tarot et le tout denier sur la Numérologie Sacrée de votre Couple Intérieur