Avez-vous parfois le sentiment d’être traité(e) par des personnes d’une manière que vous ne feriez jamais ? Comment est-ce possible puisqu’il est dit faites aux autres ce que vous aimeriez que l’on vous fasse … ?

Ce message de Marie-Pier Charron, de Matin Magique, est explicatif :

Ne confondez pas ce qui vous est offert avec ce que vous valez.

La façon dont une personne vous traite n’est pas (forcément) le reflet de votre beauté ni de votre grandeur.

C’est le reflet de la façon dont elle traite les autres, tout simplement.
L’expression de qui elle elle, le prolongement de comment elle se sent.

Si elle donne des miettes, cela ne fait pas de vous une personne qui mérite des miettes.
Cela fait d’elle une personne qui donne des miettes. Point final.

Certes, la décision de se rapprocher de vous ou non dépend de son attrait pour vous. Mais même son attirance n’est pas une mesure infaillible…
Par exemple, combien de gens recherchent la compagnie de personnes qui nourrissent leurs vieux schémas toxiques et fuient celles avec qui ils pourraient vivre quelque chose de vrai et de beau ?
On pourrait dire que parfois, être rejeté semble même le plus grand compliment.

Ainsi, chacun donne seulement ce qu’il est capable de donner.
La capacité de donner d’une personne – ou ce qui l’attire – repose sur des facteurs qui n’ont absolument rien à voir avec nous.
Et aussi convaincants soient les scénarios qu’on a l’habitude de se monter, la seule et unique raison pour laquelle on reçoit des miettes, chers amis, est qu’on choisit de les accepter.

Sur ce, je vous souhaite une très belle journée !

Source :  matinmagique.com

Alors, restez vous-mêmes, valorisez-vous et offrez-vous les fleurs que vous méritez !

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La douceur et le chemin de croix, par Simon Leclerc , Écrit le 9 février 2018 :

Bonjour à vous tous,

C’est toujours un plaisir pour moi de reprendre l’enseignement et de créer un nouveau message pour le site Internet. Ces éclairages me permettent de mieux intégrer ce que je partage, et lorsque cela résonne avec les gens qui les lisent, c’est encore plus stimulant pour moi.

Ces dernières années, j’ai été encouragé à entrevoir la vie sous l’angle de mes idéaux, car je savais que si je voulais donner un sens à mon incarnation, il me fallait m’y aligner. J’hésite ici à employer les termes «mission de vie» ou «mandat d’incarnation», car pour moi, il s’agit vraiment de se créer une vie heureuse où ce que l’on entreprend nous apporte de la joie. Cela n’a rien à voir avec un devoir accablant ou une forme quelconque de missionnariat. C’est un chemin réjouissant destiné à nous rendre profondément heureux.

Un mandat d’incarnation fastidieux, austère et déprimant ne peut correspondre à ce qui est insufflé par l’âme. Si un être se sent attiré par un chemin lourd où le but est d’accomplir une tâche qu’il considère nécessaire, il est plus que probable qu’il s’agisse plutôt d’une mémoire nourrie par une sensation de culpabilité. L’être a alors l’impression qu’il doit accomplir une certaine tâche pour se racheter d’un quelconque passé, ou, comme disaient nos ancêtres, «pour gagner son ciel». De mon côté, quand je parle d’une «mission de vie», je fais référence à un parcours qui apporte une joie profonde et réelle, tout en sollicitant le meilleur de nous. Découvrir ce chemin qui nous fera vibrer en profondeur est le «but de notre incarnation» et c’est la voie royale qui conduit au bonheur.

La quête
L’une des principales quêtes que nous entreprenons dans notre vie est celle de découvrir ce que nous aimons vraiment, ce qui nous anime profondément. Trouver ce que sont ces qualités uniques que nous portons en nous. Et ensuite, lorsque nous les reconnaissons, le but est de les mettre en mouvement pour qu’elles puissent servir la vie autour de nous, en stimulant par la même occasion l’être incarné que nous sommes. Pour moi, c’est ce qui apporte le bonheur et nous aligne, par le fait même, avec notre mission de vie. Personnellement, je ne vois aucune différence entre la joie profonde et le mandat d’incarnation. Les deux sont directement liés.

À l’opposé, nous pourrions associer la dépression à l’écart qui existe entre ce que nous sommes réellement et ce que nous faisons de notre vie, la façon dont nous nous déployons. La dépression agit dans ce contexte comme un fusible qui disjoncte, ce qui coupe l’être de sa force vitale. C’est un signal qui indique que l’extérieur n’est plus en alignement avec l’intérieur.

Plusieurs raisons humaines et sociales expliquent cette séparation intérieure et font en sorte que nous nous éloignons graduellement de notre essence. Mais comme je l’ai souvent mentionné dans mes écrits passés, la principale est liée à notre besoin fondamental d’être aimé et reconnu par nos proches, ce qui conditionne notre relation aux autres. Sans toujours le réaliser, cela nous conduit parfois très loin de ce qui nous procure une joie réelle, car notre envie de plaire nous fera confondre nos élans profonds avec ceux qui seront les plus «acceptables» socialement et aptes à nous procurer l’amour et la reconnaissance.

Comprenons que plus l’amour que nous recevons est inconditionnel dès notre jeune âge, plus nous aurons envie de nous poser la question «qui suis-je» et de chercher la réponse? À l’opposé, plus cet amour sera conditionnel et plus nous voudrons nous adapter pour devenir ce qui aura le plus de chance de nous procurer la reconnaissance et l’amour de nos proches. C’est ce mécanisme qui façonne les humains que nous sommes et qui nous éloigne, ou nous rapproche, de nos pulsions profondes.

Maintenant, ceci étant dit, lorsque cette étape de reconnaissance de soi est atteinte et qu’un être sait ce qui l’anime vraiment, la phase suivante de se mettre en mouvement pour concrétiser ses idéaux et se réaliser n’est pas toujours simple. Voilà le thème que j’aimerais aborder à travers cet écrit.

La volonté de l’âme
Dans ma pratique d’accompagnement, j’entends des gens me poser des questions sur «la volonté de l’âme». On me demande parfois» est-ce que mon âme veut que je sois en amour», ou «qu’est-ce que mon âme attend de moi»? Ce type de question provient d’une sensation de séparation qui est basée sur l’observation que la vie ne semble pas toujours aller dans la direction souhaitée. Certaines personnes ont l’impression que si elles ne parviennent pas à créer quelque chose qui leur tient à cœur, c’est alors que «la volonté de l’âme» est différente de la leur. Ces gens s’imaginent que leur âme possède une sorte d’agenda parallèle incompréhensible qu’ils associent aux mystères de l’incarnation. Et c’est ce mystère qui les amène à se demander ce que leur âme veut, comme s’il s’agissait d’un étranger avec lequel on doit composer.

Les obstacles à créer nos idéaux, ce qui nous rend profondément joyeux, n’ont rien à voir avec les freins posés par l’âme. Celle-ci ne pose aucun frein, au contraire même. Elle nous aide plutôt à enlever les barrières en stimulant nos qualités profondes et en nous faisant ressentir de la joie lorsque nous nous y alignons. Son idéal est le même que le nôtre. Si un parcours nous apporte une joie profonde, il correspond nécessairement à «la volonté de notre âme». Comment pourrait-il en être autrement?

Ceci étant dit, alors d’où proviennent ces sensations d’obstructions et les obstacles qui nous empêchent de créer ce qui nous apporte de la joie dans notre vie? S’ils ne proviennent pas de l’âme, quel aspect de nous les crée? En réalité, ce sont les mémoires – celles présentées plus tôt – et le regard que nous portons sur elles qui nous maintiennent dans une sensation de dette. «Je pourrai créer ma vie rêvée lorsque j’aurai remboursé mon dû, lorsque je me serai affranchi de mes obligations». C’est ce que certains ont nommé le karma. C’est lié à une impression de ne pas mériter ce que l’on souhaite, et cela vient saboter notre vie et repousse continuellement l’échéancier du bonheur.

Le karma
S’il est vrai que le karma existe dans le monde des humains, il est associé au défi de nous pardonner de nos inconsciences passées et non pas à une loi cosmique universelle qui nous impose de rembourser d’anciennes dettes. Cette résistance à nous offrir l’amour inconditionnel que réclame inlassablement «l’humain-en-voyage-sur-Terre» nous maintient dans la roue karmique. Sans ce regard de bienveillance envers notre être profond, celui qui fait son possible pour retrouver la paix et la lumière, nous avons l’impression que nous devons nous racheter d’un passé lourd et honteux en redevenant pur et parfait, à coup d’efforts et de démonstration d’excellence. Nous croyons qu’ainsi, nous pourrons prouver que nous sommes «dignes de recevoir» la lumière de Dieu.

Le karma est une illusion créée par le jugement de soi et la sensation qu’il faille payer pour se racheter d’actions passées qui ont eu lieu à un moment où nous étions inconscients. Aussi réelle que puisse paraître cette illusion dans notre vie, qui nous fait croire que nous devons mériter ce que nous souhaitons, c’est l’amour inconditionnel de soi qui permet de la déstructurer. Cela nous permet de transformer la sensation d’adversité en véritable mouvement de collaboration où le soutien extérieur devient le prolongement de notre monde intérieur qui nous rappelle que nous sommes notre principal allié.

Ma propre quête
Afin de manifester mes propres idéaux dans ma vie, j’avais évalué qu’une certaine quantité d’effort me serait nécessaire et j’étais prêt à investir beaucoup d’énergie pour y parvenir. Je me disais qu’il devait certainement exister une corrélation entre ces efforts mis en place et la concrétisation de mes rêves. C’est du moins ce que je croyais.

Comme certains d’entre vous le savent, ces trois dernières années m’ont conduit aux quatre coins du globe pour découvrir différentes cultures et m’intégrer dans des milieux de vie variés. À chaque endroit visité, j’ai participé à des projets locaux, soit via l’intermédiaire d’une ONG canadienne ou directement auprès des organisations rencontrées.

Dans l’ordre chronologique, ces projets m’ont conduit au Vietnam, au Sénégal, en Chine, en Inde et en Irlande, et chacune de ces «escales prolongées» m’a amené à vivre une forme ou une autre d’ajustement. Bien que ces aventures m’aient permis de découvrir des capacités d’adaptation insoupçonnées en moi, je dois admettre qu’à plusieurs reprises, surtout au début, je me suis demandé ce que je faisais là.

J’ai longtemps pensé que pour atteindre les sommets de mon être, je devais conquérir la montagne de ma vie et «vaincre mes démons intérieurs». Je me disais que c’est ce qui allait permettre de laisser émerger mon être vrai. J’estimais que c’était dans l’adversité que je découvrirais ma détermination et mon engagement personnel, une façon pour moi de «faire mes preuves» à l’école de la vie. Cette vision m’a amené à vivre des expériences parsemées d’obstacles qui donnaient un sens à ma quête spirituelle. Je les voyais comme des trophées sur la route qui témoignaient des épreuves traversées. C’était pour moi le passage obligé qui me permettrait de parvenir à mes fins.

En dehors de ma zone
Durant les sept mois qu’a duré mon aventure au Vietnam, la première des cinq, j’ai vécu en dehors de ma zone de confort. J’habitais une ville de 10 millions d’habitants (Ho Chi Ming City) où, dès les premiers jours, j’ai dû composer avec des sollicitations de toutes sortes, trouver mes repères, apprendre à me déplacer en scooter (une première pour moi) et développer des liens dans une langue diamétralement opposée de la mienne (voir texte Le tourisme spirituel). J’ai donc passé sept mois en suradaptation.

Par la suite, l’ONG avec laquelle j’œuvrais m’a proposé un nouveau projet au Sénégal. Bien que la vie y fût plus douce et agréable qu’au Vietnam, et que le peuple y parle le français, j’ai tout de même dû composer avec une nouvelle réalité en lien avec la sécurité. Les Sénégalais sont très accueillants et chaleureux, mais comme plusieurs pays en développement, l’état de survie que vivent certains citoyens les pousse à commettre des larcins quand ils ne risquent pas de se faire prendre. Et les blancs sont plus ciblés, puisqu’ils sont associés à la richesse. Donc dès que la noirceur tombait, je devais être plus vigilant et éviter de me retrouver isolé. Ce sont du moins les consignes que mon organisation m’avait transmises.

Dans le contexte de cette expérience et du couvre-feu que je m’étais fixé autour de 22h, j’ai fini par me créer une forme de routine qui, graduellement, m’a amené à m’intérioriser de plus en plus. Puisque l’extérieur m’était moins hospitalier et que j’avais accès à un balcon qui donnait sur la mer, j’avais pris l’habitude d’aller y méditer tous les soirs, transporté par les sons de la mer.

La verticalité
Mes méditations prolongées sur ce balcon m’ont permis de contacter des dimensions spirituelles nouvelles de mon être et plus cela évoluait, plus je vibrais à un rythme élevé. Cet état m’avait amené à percevoir mon être dans sa verticalité, unissant le haut et le bas à travers mon corps physique qui semblait agir comme un pont entre le ciel et la terre. À partir d’un certain état d’être, une période qui a duré environ deux ou trois jours, je ressentais une telle sensation d’union avec moi-même que tout mon corps physique vibrait.

Au fur et à mesure de l’évolution de ces sensations, j’ai commencé à percevoir mon humain sous un nouveau jour. Déjà, cette impression d’hostilité extérieure avait créé en moi une nouvelle réalité qui m’amenait à ressentir de plus en plus de compassion pour l’être humain que je suis, qui était à ce moment captif de son environnement immédiat. Je me suis mis à contempler tous les efforts que j’avais investis dans ma vie pour réaliser mes rêves et je constatais l’impasse dans laquelle je me trouvais. J’avais continuellement la sensation que quelque chose était sur le point de se manifester, et pourtant, je voyais bien que ma vie ne correspondait pas à ce que je souhaitais. J’étais devenu prisonnier, à l’autre bout du monde, alors que je rêvais de magie et d’union.

«Bientôt» était devenu le mot le plus récurent de mon vocabulaire intérieur. Je m’y accrochais pour éviter de ressentir ma désillusion. À un moment, j’ai eu un choc. C’était comme si j’étais sur le quai d’une gare et que j’attendais un train invisible. Je me suis vu devant ce mirage à espérer ma vie rêvée, d’un «bientôt» à l’autre, pour réaliser que cela ne se produisait jamais. Oui j’étais rendu au bout du monde, engagé dans un projet au potentiel de rayonnement international, mais dans des conditions de vie difficiles, en suradaptation et en isolement, avec un mandat qui ne me donnait pas la sensation de faire une différence dans la communauté où j’étais. Je me disais que ça ne pouvait pas être cela ma «vie rêvée».

Après le choc passé à constater ma désillusion, j’ai été poussé intérieurement à contempler l’humain que je suis à partir de ma verticalité, de cet état d’être décrit précédemment. Je voyais tous les efforts que j’avais mis en place pour en arriver là, alors que je ne pouvais que constater le manque de joie profonde que je ressentais dans ma vie. Tout me semblait requérir des efforts et de la détermination, alors que je me sentais continuellement évalué sur mes intentions et mon niveau d’engagement qui me permettraient, selon ce que je croyais, de «gagner mon ciel «sur Terre.

La perspective de Dieu
Dans ce moment de lucidité accrue, alors que je rencontrais une dimension plus intime de mon incarnation, j’ai commencé à contempler mon humain avec un regard de plus en plus amoureux. C’était comme si je m’observais à partir de la perspective de Dieu. Je voyais tous les gestes que j’avais posés par le passé afin d’atteindre mes buts, tous ces efforts investis pour que ma vie concrète corresponde à mes idéaux. Je faisais mon possible pour retrouver la paix et la lumière, je trébuchais parfois, et me relevais invariablement ensuite. Et malgré ma détermination, j’étais motivé par une quête qui m’apparaissait de plus en plus illusoire. Je voyais les «bientôt» se succéder, et j’observais qu’à un moment, j’aurais atteint les limites de mes capacités. La solution devait nécessairement être ailleurs.

Peu à peu, j’ai contemplé une idée qui émergeait graduellement en moi. Je voyais cette croyance qui me soufflait à l’oreille que je devais «mériter» ce ciel tant convoité sur Terre pour qu’il me soit enfin offert. J’avais fini par croire que mes efforts constituaient une sorte de banque de données, tel un système de pointage dont les unités pourraient un jour être échangées contre des points bonheur.

J’étais là, complètement observateur de mon l’illusion, tout en ressentant mon être d’un point de vue universel. Et à ce moment, j’ai eu une envie irrésistible de me prendre dans les bras et d’accueillir cet humain que je suis : celui qui souhaite aimer et être aimé, mais qui parfois a peur d’être humilié et trahi, et qui se referme sur lui-même. Celui qui, enfant, tentait par tous les moyens d’attirer l’attention de son père pour être reconnu, et qui désespérait d’y arriver. Son père devenu «ses pairs» une fois adulte, je voyais celui qui cherchait continuellement les regards d’approbations des adultes qui l’entouraient.

Cet être-là que je rencontrais, celui que je nomme l’humain-en-voyage-sur-Terre, me demandait d’être aimé et de retrouver sa place au cœur de mon voyage spirituel. Pour moi, c’était un aspect de mon incarnation qui voulait «réintégrer la maison de Dieu». Je comprenais que si je lui refusais mon amour, c’est tout l’Univers qui, à travers moi, le rejetait. Via cette expérience expansive, j’étais devenu l’Univers et c’est Dieu qui s’exprimait à travers moi, en tant que moi. J’assumais alors le rôle de m’accueillir moi-même, car il m’incombait de le faire si je voulais que l’Univers m’accueille.

Revenir à la maison
Pour moi, redevenir le Maître de sa vie veut dire «ramener tous les aspects de soi à la maison», ce qui implique nécessairement d’inclure l’humain et toutes ses expériences dans l’équation. Nous ne pouvons pas l’abandonner sur Terre dans l’espoir de retrouver enfin sa lumière, car l’illusion de nous croire ainsi épurés et allégés de nos ombres en les rejetant ne fait que les nourrir. Il n’est pas possible de retrouver sa lumière, si l’on choisit de rejeter des aspects de soi au passage.

C’est cela qui crée les véritables drames de nos incarnations. Non pas le fait d’habiter sur une planète inhospitalière et inéquitable, mais la violence du regard que nous posons parfois sur notre propre humain qui fait son possible pour retrouver sa lumière, sa joie, et créer sa vie rêvée. Faire de cette planète le jardin d’Eden promis par tant de religions, c’est de comprendre et de ressentir que ce jardin est déjà ici, sur Terre, précisément là où nous sommes. Il correspond à l’amour et à la reconnaissance de l’être humain-en-voyage-sur-Terre, et de son parcours pour redevenir l’Homme-Dieu, le Dieu-Homme.

Si nous ne nous offrons pas ce regard compatissant envers nous-mêmes et continuons d’entretenir l’illusion que nos limitations sont des obstacles à notre lumière, la vie nous le reflète en amplifiant ces obstacles dans notre vie. Et alors, nous évoluons sur un chemin de croix et nous nous accrochons à l’espoir que le prochain «bientôt» sera le dernier, ou l’avant-dernier, ou le précédent, et ainsi de suite. Cette illusion n’a pas de fin, elle s’arrête quand nous le choisissons.

Évoluer à son rythme
Partir réellement d’où l’on est dans la vie au lieu d’où l’on aimerait être est une clé qui, personnellement, m’a permis de développer un regard de compassion envers mon être humain-en-voyage-sur-Terre. Cela m’a appris à suivre et à respecter mon propre rythme d’évolution. Trop souvent, la comparaison nous éloigne de nous en nous faisant croire que nous devrions être ailleurs, que nous devrions être autre chose que ce que nous sommes. Et sans s’en rendre compte, cela nous amène à regarder nos limitations avec mépris, les voyant comme des obstacles à notre déploiement.

Sur mon balcon en Afrique, j’ai réalisé que la sensation continuelle d’adversité et d’emprisonnement que je ressentais dans ma vie provenait de cette illusion que je nourrissais en moi. Je croyais que je devais conquérir mon être pour planter mon propre drapeau à son sommet, et ce faisait, j’avais fait de ma vie un chemin de croix qui me permettait de justifier ma conquête. Même si j’avais continuellement l’impression de me rapprocher de mon but, les «bientôt» se succédaient et j’étais toujours au même endroit, prisonnier de ma réalité.

Quand j’ai compris cela, tout s’est éclairci. J’ai transformé mon regard intérieur pour créer une nouvelle réalité de douceur, de joie et d’expansion, et dans les heures qui ont suivi ma reprogrammation, j’ai entendu une voix en moi me disant qu’il était temps pour moi de revenir au Canada. C’est ce que j’ai fait, et plus rien n’a été pareil par la suite. Les voyages qui ont succédé cette expérience m’ont renvoyé une nouvelle image de mon être, à la fois beaucoup plus engagé dans des projets concrets, mais aussi vivant une grande légèreté sur un chemin où la joie et l’harmonie pouvaient maintenant m’accompagner.

Expérience d’autoguérison
Récemment, je me suis blessé en pratiquant un sport que j’aime beaucoup. Fort de toutes mes lectures sur la spiritualité et de mes années de méditation, j’ai effectué une expérience d’autoguérison afin de rétablir mon bras. J’ai élevé mon rythme vibratoire et j’ai visualisé / ressenti mon membre comme étant déjà guéri. Après les quelques minutes qu’a duré cette expérience, j’ai observé que ma douleur était tout aussi présente qu’avant l’exercice. Je suis alors entré en méditation profonde pour questionner mon être, et j’ai reçu que je n’étais pas encore rendu à ce niveau d’autoguérison, que c’était prématuré pour moi de chercher à obtenir des résultats instantanés. On me disait que ce serait éventuellement possible, mais pas en ce moment dans ma vie.

Sans trop réfléchir, j’ai mis de côté cette expérience pour poursuivre mes activités, avec l’envie de guérir le plus rapidement possible, sachant que le temps serait mon meilleur allié. Après deux semaines de retrait de mon activité sportive, je constatais, à mon grand désarroi, que mon bras n’était toujours pas guéri et je ne voyais pas d’amélioration. Non seulement mon expérience d’autoguérison ne l’avait pas «réparé», mais rien n’avait changé depuis. Je ne comprenais pas ce qui se passait.

Quelques jours plus tard, après l’une de mes méditations, j’ai posé la question sur la situation, et tout d’un coup, ça m’a frappé. Quand j’ai terminé mon exercice d’autoguérison deux semaines plus tôt et constaté mon incapacité à apporter une différence immédiate à mon état, j’ai jugé mes aptitudes de guérison et le rythme de récupération de mon corps. Je voulais que ça aille plus vite, et dès lors, je suis entré en dissonance avec mon être. Ça m’a sauté aux yeux que par ce simple exercice d’autoguérison et «l’échec» qu’il a représenté à mes yeux, je me suis jugé et aussitôt fait, j’ai alourdi précisément ce que je voulais stimuler.

Après avoir réalisé mon erreur et la lourdeur du regard que j’avais posé sur moi, j’ai retiré les jugements et me suis rappelé l’importance de «partir d’où j’étais» au lieu «d’où j’aurais aimé être» pour mieux m’accompagner. Et magiquement, j’ai aussitôt ressenti l’énergie y circuler de nouveau et mon bras s’est remis à guérir. L’exercice d’autoguérison pouvait maintenant agir, au rythme parfait, sans le sable dans l’engrenage que j’avais ajouté. Quelques jours plus tard, j’étais presque rétabli, alors que la douleur avait auparavant duré près de trois semaines, sans aucune amélioration.

Les ailes de l’amour
En vérité, c’est l’amour et la compassion envers l’humain que nous sommes qui ouvrent la porte à nos pouvoirs sur Terre. Il n’y a rien à conquérir, nous sommes déjà rendus. Nous l’avons oublié, voilà tout. Et c’est sur les ailes de l’amour de soi – et de tout ce que cela implique – que le chemin du retour à la super conscience peut s’effectuer.

S’aligner avec son plan de vie veut dire vivre des expériences qui nous apportent une joie réelle et profonde, peu importe ce qu’elles sont. Il existe autant de chemins de vie qu’il y a d’humains sur Terre et aucun parcours n’est similaire à un autre. Le but n’est donc pas de suivre le chemin des autres, mais de s’en inspirer pour découvrir le sien, celui qui nous apportera une joie réelle et qui nous rapprochera de l’Homme-Dieu, le Dieu-Homme que nous sommes.

Les aventures que j’ai vécues dans les dernières années m’ont permis de réaliser que mon parcours spirituel pouvait être joyeux et agréable, tout en m’amenant à découvrir mes étonnantes (et très pratiques) capacités d’adaptation. Tous les projets que j’ai vécus ont présenté une gradation dans l’expérience de la légèreté et de la joie, mais c’est une fois rendu en Irlande que j’ai constaté comment la vie pouvait être à la fois douce et stimulante.

Je comprends aujourd’hui que la joie, la douceur et l’harmonie peuvent faire partie du voyage et qu’il est possible de transformer le chemin de croix en jardin de fleurs où chacune des odeurs sur le parcours représente une nouvelle aventure à découvrir. Cette voie m’a appris à être bienveillant envers moi-même, et lorsque je m’éloigne de cet état, je me souviens de la douceur du regard de l’Univers en mon endroit. Par résonnance, lorsque je deviens ce regard et que je l’incarne concrètement, c’est l’Univers tout entier qui s’exprime à travers moi. Et la douceur que je rencontre dans ma vie me le rappelle continuellement.

Je suis heureux d’avoir pu partager avec vous ce nouvel enseignement sur l’amour de soi qui, je l’espère, aura su éclairer votre chemin. Vous aurez compris que le but ici n’était pas de parler de moi, mais de vous présenter mon parcours pour inspirer le vôtre. Sur ce, je vous salue et vous souhaite un futur béni, sachant qu’il prend naissance au présent.

Salutations à tous

Simon Leclerc

… au service de la Grande Fraternité Humaine et Universelle

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Écrit le 9 février 2018, par Simon Leclerc (www.psychologiedelame.com)

Vous pouvez partager librement ce message à la condition d’en conserver l’intégralité, sans rien modifier ni enlever, y compris sa provenance et ces quelques lignes. Merci

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Jour 2 et mois 2(février) de l’année 2(2018)= 11= 2

Le chiffre 2 du mariage sacré de notre âme de lumière qui attend depuis si longtemps de s’unir avec son Soi Divin, noces mystiques de cette union à l’intérieur même de notre temple sacré.

Enfin le chiffre 2 retrouve ses polarités unifiées qui symbolisent la fin de la séparation et de la dualité.

Enfin c’est la connexion ultime de l’âme avec sa Source Divine après avoir passé par toutes les expériences terrestres pour finalement  retourner vers sa Demeure Céleste, son énergie de pureté originelle, là d’où elle vient.

Durant tout ce voyage, elle avait en son enceinte matricielle son étincelle divine BETH lui permettant de se recentrer dan sa Maison Intérieure et s’ouvrir à son canal de lumière « l’Intuition » une grâce divine en communication constante avec sa lumière pure et sachant au fond d’elle même qu’elle était Lumière et qu’elle retournerait à sa Lumière.

BETH est aussi la gardienne de toutes les connaissances depuis le début  des temps puisque de vies en vies l’âme se révèle à son humanité comme exploratrice des expériences évolutives…puis au bout…la reconnexion avec sa Source Divine…

La Papesse du chiffre 2 en tarot de Marseille démontre bien le symbole d’une femme voilée  qui garde ses secrets et son attention vers l’intérieur, vers sa croix lumineuse au centre du Cœur pour ne pas se laisser distraire par l’extérieur. Son chapeau qui se hisse vers le haut démontre bien son intention de rester connectée à sa source lumineuse sans avoir besoin de regarder son livre des connaissances puisqu’elle sait qu’elle sait.

Bénéficier de cette journée du 2-2-2- et les jours qui suivent pour rester connecté à l’intérieur de votre temple sacré, prêt à vous révéler ses secrets et ses richesses insoupçonnés d’informations et de connaissances de «soi » …vous n’avez qu’à demander à votre Soi divin, à BETH ou toute référence d’être de lumière. Toutes ces sources lumineuses et ressources sont à votre disposition pour vous livrer  des enseignements précieux appropriés à votre évolution ou  ce que vous avez besoin de savoir…Elles vous dévoileront peut-être leurs secrets insoupçonnés.

Pour tous et celles qui ont le chiffre 2 en mois de naissance ou jour de naissance 

Bénéficiez du passage de cette puissante vibration du chiffre 2 pour vous connecter avec toutes les possibilités d’utiliser votre intuition puisque  vos ressentis deviendront de plus en plus percutants et révélateurs.

Vous êtes aussi des êtres de lumière avec des capacités extraordinaires de connexion et de communication célestes, que ce soit avec vos anges, vos guides, votre âme, la Source, tout est possible et facilitant pour vous.

 La clé : faire confiance à vos ressentis qui ne passent pas  par le mental car c’est une lumière pure.

Paix et amour

Murielle Robert, auteure de trois livres sur le tarot et le tout dernier « en numérique » sur la Numérologie Sacrée (les 4 codes divins de la date de naissance)

Pour toutes questions ou informations : www.muriellrobert.com

À propos de la résilience :  l’histoire de la fougère et du bambou

C’était un jour tout à fait ordinaire lorsque j’ai décidé de tout laisser tomber…

Un jour, je me suis avoué vaincu… j’ai renoncé à mon travail, à mes relations, et à ma vie. Je suis ensuite allé dans la forêt pour parler avec un ancien que l’on disait très sage.

– Pourrais-tu me donner une bonne raison pour ne pas m’avouer vaincu? Lui ai-je demandé.

– Regardes autour de toi, me répondit-il, vois-tu la fougère et le bambou?

– Oui, répondis-je.

– Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sorti des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou.

– La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.

– La troisième année, toujours rien ne sorti des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.

– La quatrième année, de nouveau, rien ne sorti des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.

– Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sorti de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante.

– La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de 20 mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ces racines l’on rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre.

– Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de fortifier tes racines? Dit l’ancien, et il continua…

– Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique.

– Ne regrettes jamais un jour de ta vie. Les bons jours t’apporteront du bonheur. Les mauvais jours t’apporteront de l’expérience. Tous deux sont essentiels à la vie, dit l’ancien, et il continua… Le bonheur nous rend doux. Les tentatives nous maintiennent forts. Les peines nous rendent plus humains. Les chutes nous rendent humbles. Le succès nous rend brillants…

Après cette conversation, j’ai quitté la forêt et j’ai écrit cette histoire incroyable. J’espère que ces mots vous aideront à garder la foi et à ne jamais abandonner.

Vous ne devriez renoncer, jamais, en aucun cas!

Ne vous dites pas à quel point le problème est grand, dites au problème à quel point VOUS êtes grand.

Si vous n’obtenez pas ce que vous désirez, ne perdez pas espoir, qui sait, peut-être que vous êtes juste en train de fortifier vos racines.

« La résilience est la capacité à faire face aux adversités de la vie, transformer la douleur en force motrice pour se surpasser et en sortir fortifié. Une personne résiliente comprend qu’elle est l’architecte de sa propre joie et de son propre destin. »

Conte Oriental
Partagé par www.espritsciencemetaphysiques.com

Le chiffre 18 de l’année 2018 révèle ses effets sous les réflecteurs des vies passées/antérieures

 LES VIES ANTÉRIEURES : la Réincarnation Évolutive

En partant de la loi de cause à effet comme justice divine, la réincarnation vient favoriser les leçons et les enseignements appris dans une autre vie afin de les appliquer avec une conscience plus élargie et une compréhension plus éclairée et cela, dans cette vie-ci. Les expériences du passé ou des vies antérieures refont surface et sont souvent appelées par l’âme pour servir de tremplin à notre évolution afin que nous ne répétions plus les mêmes scénarios, suivis des mêmes résultats. L’âme veut se « trans-former», c’est-à-dire changer la forme de ses vieilles croyances (la cause) et passer à de nouvelles actions (les effets).

L’INCONSCIENT : la partie «ombre»

«Tout ce qui ne s’exprime pas, s’imprime».

Cette partie de nous, appelée ombre, est comme la face cachée de la lune; elle emmagasine les refoulements et les répressions de toute sorte. Tous ces mouvements intérieurs croissent à notre insu, créent des formes fantômes, des peurs, des doutes, des angoisses, des conflits et s’inscrivent profondément dans les lignes ombrageuses de notre inconscient. Leur origine est cachée si loin dans les replis de nos âmes; le conscient n’en sait trop rien jusqu’à ce que le corps libère et réveille des comportements inattendus, des réactions violentes, des émotions irraisonnées, des maladies somatiques, des souffrances inexplicables au premier abord, mais qui révéleront plus tard toute leur raison d’être parce qu’elles auront finalement collaboré avec la conscience.

LE CONSCIENT : la partie «lumière»

 «L’Ombre fut tellement aimée qu’elle est devenue Clarté» a écrit Marie

Elia.

Lorsque l’ombre accumule trop de lourdeur, l’âme demande à la conscience, sa partie lumière, de la faire réagir afin de la libérer de tout ce qu’elle porte. La lumière se manifeste alors par des événements chocs parfois ou par des expériences difficiles pour faire prendre conscience des enseignements. Au fil de son évolution, l’âme commence à comprendre qu’elle n’a plus besoin de grands chocs pour guérir ses blessures; elle désire se libérer dans la conscience et s’exprimer à mesure qu’arrivent les événements pour y comprendre le sens, le plan de l’âme. C’est le chemin le plus court pour arriver à sa Lumière… à sa Demeure Éternelle… à sa Source. C’est ainsi que la conscience participe à son évolution en collaborant avec les jeux d’ombre des karmas que l’âme appelle dans le but d’atteindre sa Lumière

L’ÉTOILE DE DAVID : la Supra Conscience

 «Une pierre philosophale de transformation et de transmutation».

La supra conscience est le «moi divin» qui vient unifier la lumière et l’ombre au centre de l’Étoile afin que l’âme fusionne avec sa divinité. Pour ce faire, elle doit prendre conscience de sa partie «ombre » et de sa partie «lumière». Ce symbole de l’Étoile est souvent interprété comme un principe unificateur entre la matière (l’ombre) et l’esprit (la lumière). De cette unification se manifeste la supra conscience qui transforme le plomb en or (la Lumière dorée de notre moi divin).

LES DONS PSYCHIQUES : L’Éveil de la conscience

La clairvoyance (la vision intérieure), la clairaudience (l’écoute intérieure), le clairsentience (le senti), la canalisation (communication consciente avec les êtres de lumière ou autres), la médiumnité (transe communication avec les êtres de lumière ou autres), la guérison ou l’harmonisation (transmission des énergies), l’intuition (perceptions sensorielles, arts, créativité ou autres inspirations).

Belle exploration intérieure je vous souhaite, sous les reflets libérateurs de Dame La Lune qui rougira davantage à sa pleine expansion du 31 janvier.

Murielle Robert, auteure de 3 livres sur le tarot et le tout dernier en Numérologie sacrée.

Pour tout autre information  sur le tarot des vies antérieures: www.muriellerobert.com

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“Nous savons que, calmement et humblement, nous avons la puissance de tous les océans réunis”
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“À la surface du monde en ce moment, il y a des guerres, de la violence, et l’avenir paraît sombre.
Mais calmement et sans bruit, au même moment, quelque chose d’autre se produit sous la surface.
Une révolution intérieure est en cours et certaines personnes sont appelées à rayonner une plus grande lumière.

C’est une révolution silencieuse, de l’intérieur vers l’extérieur, du bas vers le haut.
Il s’agit d’une opération clandestine mondiale, d’une conspiration spirituelle.
Nous avons des cellules dormantes dans chaque nation de la planète.

Vous n’allez pas nous voir à la télé, vous ne lirez rien à notre sujet dans les journaux, vous n’allez pas entendre parler de nous à la radio.
Nous ne cherchons nullement la gloire.
Nous ne portons aucun uniforme.

Nous sommes de toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs et de tous les styles imaginables.

La plupart d’entre nous travaillons dans l’anonymat.
Nous œuvrons discrètement derrière la scène, dans chaque pays et culture du monde, dans les villes, grandes et petites, dans les montagnes et les vallées, les fermes et les villages, les tribus et les îles lointaines.
Vous pourriez nous croiser dans la rue sans même nous remarquer.

Nous agissons incognito, nous demeurons en coulisses.

Nous ne nous préoccupons pas de savoir à qui le mérite reviendra, mais simplement que le travail soit fait.

Parfois, nous nous remarquons mutuellement dans la rue, nous nous faisons discrètement signe et puis nous continuons notre chemin, de sorte que personne ne nous remarque.
Durant la journée, beaucoup de nous prétendent avoir un emploi normal, mais derrière la façade, c’est durant la nuit que le véritable travail a lieu.

Certains nous appellent l’Armée consciente.
Nous créons lentement un nouveau monde grâce au pouvoir de nos esprits et de nos cœurs.
Nous suivons avec passion et joie les ordres nous venant de l’Agence de renseignements spirituelle.

Nous lançons de douces et secrètes bombes d’amour lorsque personne ne nous regarde : des poèmes, des accolades, de la musique, des photos, des films, des mots gentils, des sourires, des méditations et des prières, de la danse, de l’activisme social, des sites web, des blogues, et des gestes de bonté spontanés.

Nous nous exprimons chacun à notre façon grâce à nos talents et nos dons uniques.
« Sois le changement que tu veux voir dans le monde », telle est la devise qui nous comble le cœur.
Nous savons que c’est le seul moyen de réaliser une véritable transformation.

Nous savons que, calmement et humblement, nous avons la puissance de tous les océans réunis.

Notre travail est lent et méticuleux, comme pour la formation des montagnes.

Cela ne se voit pas à première vue, et pourtant de cette manière des plaques tectoniques entières se déplaceront au cours des siècles à venir.

L’Amour est la nouvelle religion du 21e siècle.
Il n’est pas nécessaire d’être très instruit ou avoir des connaissances exceptionnelles pour le comprendre.
Cela émane de l’intelligence du cœur, faisant partie intégrante de l’éternelle pulsion d’évolution animant tous les êtres humains.

Sois le changement que tu veux voir dans le monde.
Personne d’autre ne peut le faire à ta place.

Nous recrutons maintenant.
Peut-être vas-tu te joindre à nous, ou peut-être l’as-tu déjà fait.
Tous sont les bienvenus.
La porte est grande ouverte.”

Brian Piergrossi

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Ne fréquente pas ceux qui sont à moitié amoureux,
Ne sois pas l’ami de ceux qui sont à moitié des amis..
Ne lis pas ceux qui sont à moitié inspirés.
Ne vis pas la vie à moitié
Ne meurs pas à moitié
Ne choisis pas une moitié de solution
Ne t’arrête pas au milieu de la vérité
Ne rêve pas à moitié
Ne t’attache pas à la moitié d’un espoir

Si tu te tais, garde le silence jusqu’à la fin, et si tu t’exprimes, exprime -toi jusqu’au bout aussi.
Ne choisis pas le silence pour parler, ni la parole pour être silencieux …
Si tu es satisfait, exprime pleinement ta satisfaction et ne feins pas d’être à moitié satisfait …
et si tu refuses, exprime pleinement ton refus, car refuser à moitié c’est accepter..

Vivre à moitié, c’est vivre une vie que tu n’as pas vécue…

Parler à moitié, c’est ne pas dire tout ce que tu voudrais exprimer
sourire à moitié, c’est ajourner ton sourire,
aimer à moitié, c’est ne pas atteindre ton amour
être ami à moitié c’est ne pas connaître l’amitié
Vivre à moitié, c’est ce qui te rend étranger à ceux qui te sont les plus proches, et les rend étrangers à toi….
La moitié des choses, c’est aboutir et ne pas aboutir, travailler et ne pas travailler, c’est être présent et… absent
Quand tu fais les choses à moitié, c’est toi, quand tu n’es pas toi-même, car tu n’as pas su qui tu étais
C’est ne pas savoir qui tu es…
Celui que tu aimes n’est pas ton autre moitié… c’est toi même, à un autre endroit, au même moment.

Boire à moitié n’apaisera pas ta soif, manger à moitié ne rassasiera pas ta faim…

Un chemin parcouru à moitié ne te mènera nulle part
et une idée exprimée à moitié ne donnera aucun résultat …
Vivre à moitié, c’est être dans l’incapacité et tu n’es point incapable…

Car tu n’es pas la moitié d’un être humain
Tu es un être humain…

Tu as été créé pour vivre pleinement la vie, pas pour la vivre à moitié

Khalil Gibran

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Pour vivre pleinement :

Conte à méditer :

Un jeune disciple s’approche de son Maître et lui demande :
« Maître, j’aimerais connaître le chemin qui m’attend et qui m’amènera jusqu’à la Lumière ».

Le Maître, assis en lotus, en profonde méditation, ne répond pas.
Le disciple s’assied, à son tour, en posture de méditation et attend patiemment.

Le Maître dit :
« Tu as franchi la première marche de l’évolution,
car elle consiste à s’asseoir dans le silence pour te connecter à ta Mère la Terre.»

Le disciple, ravi et au bord des larmes, ferme les yeux et se concentre sur sa respiration.

Le Maître dit :
« Tu as franchi la deuxième marche de l’évolution,
car elle consiste à vivre ses émotions et à les laisser passer dans le silence. »

Le disciple respire encore plus profondément et calme ses pensées en visualisant le ciel bleu.

Le Maître dit :
« Tu as franchi la troisième marche de l’évolution,
car elle consiste à calmer ses pensées afin de les discipliner. »

Le disciple se centre dans son coeur et y ressent l’amour infini de son âme.

Le Maître dit : « Tu as franchi la quatrième marche de l’évolution,
car elle consiste à ouvrir son coeur et à baigner dans l’amour de son âme. »

Le disciple dit alors :
« Maître, j’aime la vie. »

Le Maître dit : « Tu as franchi la cinquième marche de l’évolution,
car elle consiste à exprimer l’amour que tu as ressenti dans ton coeur. »

Le disciple sent des larmes couler sur ses joues et dit : « Maître, je ne suis plus. »

Le Maître esquisse un léger sourire et dit :
« Tu as franchi la sixième marche de l’évolution,
car elle consiste en l’abandon de la personnalité. »

Le disciple ouvre les yeux et dit :
« Je suis le Soleil, je suis l’Amour, je suis la Vie. Je suis Toi, mon Maître. »

Le Maître éclate de rire et crie au Soleil, à la Terre et à l’Univers :
«Mon disciple a franchi la septième et dernière marche de l’évolution. Il est rentré chez lui… »

Et les deux Maîtres (l’ancien et le nouveau) se mettent à danser et à célébrer l’Amour et la Lumière.

Et les fleurs dansent avec eux ; et les arbres dansent avec eux ; et le soleil danse avec eux ;
et la Terre danse avec eux car lorsqu’un disciple rentre chez lui, en son soi divin,
l’Univers entier s’en réjouit et chante l’Amour et la Lumière.

Auteur inconnu.

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Si tu crois qu’un sourire est plus fort qu’une arme,
Si tu crois à la puissance d’une main offerte,
Si tu crois que ce qui rassemble les hommes est plus important que ce qui divise,
Si tu crois qu’être différent est une richesse et non pas un danger,
Si tu sais regarder l’autre avec un brin d’amour,
Si tu préfères l’espérance au soupçon,
Si tu estimes que c’est à toi de faire le premier pas, plutôt qu’à l’autre,

Si le regard d’un enfant parvient encore à désarmer ton cœur,
Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin,
Si l’injustice qui frappe les autres te révolte autant que celle que tu subis,
Si pour toi l’étranger est un frère qui t’est proposé,
Si tu sais donner gratuitement un peu de ton temps par amour,
Si tu acceptes qu’un autre te rende service,

Si tu partages ton pain et que tu saches y joindre un morceau de ton cœur,
Si tu crois qu’un pardon va plus loin qu’une vengeance,
Si tu sais chanter le bonheur des autres et danser leur allégresse,
Si tu peux écouter le malheureux qui te fait perdre ton temps et lui garder ton sourire,
Si tu sais accepter la critique et en faire ton profit, sans la renvoyer et te justifier,

Si tu sais accueillir et adopter un avis différent du tien,
Si pour toi l’autre est d’abord un frère,
Si la colère est pour toi une faiblesse, non une preuve de force,
Si tu préfères être lésé que faire tort à quelqu’un,

Si tu refuses qu’après toi ce soit le déluge,
Si tu te ranges du côté du pauvre et de l’opprimé sans te prendre pour un héros,
Si tu crois que l’Amour est la seule force de dissuasion,
Si tu crois que la Paix est possible,

… Alors la Paix viendra.

Pierre Guilbert

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Image auteur inconnu