Friche ou culture d'abondance ?

Notre nature profonde ne demande qu’à donner, fructifier, vivre en harmonie avec la terre et le ciel, l’eau et l’air. Mais souvent, des imprévus font barrages à cette générosité naturelle.

Il est important de pacifier tous ses corps, pour pouvoir créer à partir de la neutralité du coeur et de l’esprit, mais surtout, de se remplir en premier de l’énergie de ce que nous désirons donner et recevoir dans la vie.

Et c’est justement un paradoxe, comment donner ce qui semble être absent ?
Comment aimer alors que l’amour semble inexistant, chez soi ou chez les autres ?
Comment se réjouir d’un bon travail si on est au chômage ou que les affaires ne vont pas bien ?
Comment penser positivement et confiance si le monde va si mal autour de soi ?…
Et ainsi de suite, les questions sont multiples et les réponses de l’ego toujours à peu près les mêmes, c’est impossible, trop compliqué ou épuisant, décourageant.

Alors, en restant branché à la fréquence humaine, on ne fait plus rien, on tombe en dépression, en découragement, perte d’énergie et le cercle vicieux s’installe.
Et ce qui est plus pernicieux, c’est que cela renforce l’idée que cela ne sert à rien d’être un peu spirituel… ou de faire quelques exercices de libération ou de pensée positive.

Et là, tout s’effondre et certaines personnes rentrent dans leur coquille, commencent à mal manger pour remplir la sensation de vide existentiel, s’affalent sur un canapé devant la télé à regarder des émissions encore plus basses en vibration, fument ou prennent de la drogue, pillent les magasins et achètent pour compenser la peur du manque.

D’autres se donnent à fond dans leur travail, croyant attirer plus ou quittent le foyer pour se mêler à la foule ou dans des lieux de rencontres pas toujours lumineuses…

C’est un peu comme un jardin qu’on laisse envahir de ronces et de mauvaises herbes… il y a un moment où l’on ne sait plus par où commencer pour le nettoyer et le rendre cultivable.
Même si les ronces peuvent donner des mures délicieuses et certaines mauvaises herbes sont comestibles.

Alors, pour le nettoyer à l’image des humains, il y a la méthode procrastination : laisser tout tomber et le laisser inexploitable… c’est la déprime totale, le laisser-aller et l’enfoncement se fait de plus en plus.

La méthode chimique : passer du désherbant et du défoliant partout et attendre que le chimique fasse sa dévastation… c’est l’emprise de la drogue ou addictions, de la facilité et du pouvoir donné à la chimie.

La méthode fulgurante : mettre le feu au terrain et détruire tout… quitte à brûler les animaux ou la maison qui est trop près si les précautions n’ont pas été prises… c’est la destruction de tout ce qui est, avec ou sans contrôle, fuite en avant, colère, suicide…

Et puis, il y a une méthode plus douce, qui peut prendre plus de temps mais qui est beaucoup plus respectueuse : c’est la méthode mécanique et spirituelle qui unit le ciel et la terre…
Beaucoup plus élevée en vibration, peu employée, de 4ème dimension, celle du coeur.

1 – commencer à prendre de la hauteur et visualiser le jardin équilibré et au meilleur de ses possibilité. Réserver si besoin un espace limité aux ronces et à l’herbe et les remercier de leur coopération. Petit à petit, arracher les pieds qui ne sont pas à la bonne place, quitte à les replanter plus loin…
Cette méthode qui donne les résultats les plus remarquables dans la durée, demande courage, constance et détermination.
C’est agir avec intelligence et sagesse, amour et foi, patience et confiance, joie et paix, ça sent bon les rayons sacrés n’est-ce-pas ?

Le jardin, c’est nous.
Les ronces, ce sont les pensées envahissantes, acerbes, négatives, culpabilisantes, accusatrices, négatives… et les mauvaises herbes sont les sentiments lourds qui les accompagnent (rejet, trahison, indifférence, abandon, culpabilité, haine, honte…).

Les pensées peuvent donner des merveilles (les mures) et les herbes cachent parfois des merveilles lorsqu’on apprend à les connaitre et les réguler.

Alors, pour que notre jardin soit le plus beau possible, c’est d’abord dans le coeur qu’il est nécessaire de ce recueillir et apaiser les émotions et croyances de souffrances.
Se voir harmonieux, paisible et rayonnant.
Continuer d’arracher les mauvaises pensées et émotions par des exercices libérateurs et surveiller les ‘repousses’.
Prendre un temps chaque jour pour visualiser les progrès et s’encourager.
Garder le cap sur l’image que nous désirons avoir.
Et savoir que ça prend du temps et que ça a un coût !

C’est mettre en action régulièrement et en conscience, l’amour de la vie qui est déjà présent en nous puisque c’est notre base de construction.
Et là, nous pouvons alors planter les bonnes graines des pensées élevées et les arroser de l’engrais de la foi et de la joie et attirer alors, des visiteurs sympas ou des personnes intéressées par notre production !

Entre un jardin bio, fleuri, propre, abondant en fruits et légumes et un jardin en friche, triste, encombré voire dangereux ou impénétrable, où pensez-vous que les personnes vont aller acheter de bons légumes ?

Et si c’était là, simplement, la source de l’échec ou de la réussite ?…

Belle réflexion.
Joéliah –

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Photo personnelle Joéliah.
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