La fleur de l’éveil intérieur.

Bouddha tient un jour un satsang au cours duquel il observa en silence une fleur qu’il tenait dans sa main.

Quelques instants plus tard un de ceux présents, un moine nommé Mahakasyapa se mit à sourire.
On dit qu’il fut le seul à avoir compris ce discours silencieux.

Selon la légende, ce sourire,
c’est-à-dire l’éveil spirituel fut transmis par vingt-huit maîtres successifs et, beaucoup plus tard, fut à l’origine de la tradition Zen.

À la vue de la beauté d’une fleur, les humains s’éveillaient ainsi même si ce n’était que brièvement à la beauté qui fait essentiellement partie de leur être le plus profond, qui fait partie de leur essence, de leur véritable nature.

La première fois que la beauté fut reconnue, constitua un des événements les plus significatifs dans l’évolution de la conscience humaine étant donné le sentiment de joie et d’amour qui lui sont intrinsèquement liés.

Sans que nous le réalisions pleinement,
les fleurs sont devenues pour nous l’expression
manifesté de ce qui est le plus élevé,
le plus sacré et en fin de compte
le non manifesté en nous.

Plus éphémères, plus éthérées et plus délicates que les plantes dont elles sont issues,
les fleurs sont devenues en quelque sorte les messagères d’un autre monde,
un pont entre le monde physique manifesté et le monde non manifesté.

Elles transmettent non seulement une odeur délicate et agréable aux humains,
mais également la suavité du royaume de l’esprit.

« Nous sommes plus grands que nos pensées »

Extrait de Nouvelle terre par Eckhart Tolle

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