Naviguer sur une mer calme.

Tandis que la tempête de la transformation planétaire fait rage et que beaucoup sont bousculés, d’autres naviguent tranquillement sur l’océan de la tranquillité.

La terre est à l’image de l’humanité et vice versa. Elle parait immense lorsque les moyens de locomotion sont réduits et toute petite lorsqu’ils augmentent et peuvent prendre de la vitesse et de la hauteur.

Un kilomètre marché à pied parait long, et pourtant est ridiculement petit pour un avion et lui sert tout juste de partie de piste d’envol ou d’atterrissage.

Tout est relatif en fonction du point de vue personnel de chaque individu, c’est pourquoi, il est vraiment inutile de penser à la place des autres, de dire ‘si j’étais à ta place je ferai comme ci ou ça’, ‘tu devrais…’ ou pire lorsqu’il y a des critiques liées à des mots orduriers.

Tout ce que nous émettons, c’est à dire les vibrations liées aux pensées et émotions, nous affecte et affecte les personnes à qui l’intention est destinée, et tout ce qui se trouve entre les deux, puis selon la perméabilité de la personne atteinte ou son invulnérabilité, nous revient de manière amplifiée.

Pour expliquer plus simplement : Imaginez un chien avec de grands poils qui sort d’une douche et viens rejoindre son maître en galopant et en se secouant et en lui faisant la fête… toute la maison est mouillée…

Nos envois de pensées et émotions sont la douche… le chien est l’objectif qui nous revient avec les conséquences de ce qu’il a subi.

Des pensées-émotions incendiaires peuvent attirer des feux en intérieur ou extérieur, des pensées-émotions de destruction ou de frustration peuvent attirer des dégâts importants, des pensées-émotions de rumination peuvent empoisonner le sang… etc.

Lorsqu’une personne se trouve seule sur un bateau au milieu de la tempête, elle a plusieurs solutions pour s’en sortir :
Soit elle a appris par temps calme à bien diriger son bateau et sait comment prendre les vagues.
Soit elle s’est laissé naviguer longtemps et a donné le pouvoir au commandant… qui n’est plus là et ne sait pas comment faire. Elle peut alors couler ou demander du secours.
Soit elle enfile le nécessaire de plongée et va dans les fonds trouver le calme. C’est la solution de beaucoup de personnes qui fuient et laissent le quotidien couler tout seul.
Soit elle prend de la hauteur, grâce à un sauveteur en hélicoptère qui vient l’enlever et l’élever du bateau.
Soit… de multiples autres solutions que vous pouvez inventer.

L’humanité est en train de passer un cap qui bouscule et celui qui ne sait pas naviguer a du mal à faire face à ce qui arrive et pourtant, voilà des années que les guides annoncent de se préparer au changement et d’apprendre à alléger ses vibrations.

Il existe pourtant un moyen de passer à travers la tempête… c’est de nous apaiser suffisamment et de prendre les commandes de notre véhicule terrestre et de faire confiance à notre Être intérieur pour nous guider vers les eaux les plus calmes.

Calmer la tempête, c’est stopper les affrontements, les colères, les critiques, les déceptions, les désirs de vengeance, les frustrations et tout ce qui agite nos émotions et pensées.

C’est accepter le choix de chacun tout en restant positionné sur le sien, dans la compréhension que chacun fait ce qu’il peut en fonction de ce qu’il a comme données, pensées, émotions et reliance à l’univers intérieur et extérieur.

Bon vent !
Joéliah

Photo copyright Florence Petit-Barreau réservé au Jardin de Joéliah