Dans la vie, tout est flux et reflux.

Inspirer et expirer, perdre et recevoir, tenir et lâcher…

Observez un arbre fruitier dans la nature.

Au printemps, il bourgeonne, gonflé de potentialités.
Il possède la base de ses possibilités.
Puis vient l’été et l’apogée, l’expression de son meilleur
et l’automne où il produit les fruits de son œuvre.

Ensuite, à la fin de l’automne, les fruits et les feuilles tombent.
Il se dépouille de sa parure et se mets à nu pour se reposer l’hiver et grandir
car au printemps suivant, il sera plus fort.

Croyez-vous qu’il se plaint de perdre ses fruits ou ses feuilles ?
Qu’il met de la colle pour les retenir ?
Qu’il pleure son passé ?
Non, il est juste dans l’acceptation du moment présent et continue de vivre comme la vie lui permet de le faire.

Pour nous c’est la même chose.

Perdre un être cher et des habitudes qui sont liées, c’est être à la fin de l’automne d’une expérience.
C’est entrer en phase hivernale de transformations intérieures et extérieures.

Il est alors nécessaire de se reposer pour accepter cette évolution.

Notre base est toujours la même et évolue.

Une chenille qui devient papillon n’a pas idée de ce qu’elle peut devenir.
Elle doit juste accepter de mourir à sa nature et se transformer pour renaitre différemment.

Un serpent qui mue, ne pleure pas sa vieille peau, ni un crabe sa vieille carapace.

Tout est évolution et l’accepter c’est être en harmonie avec les cycles de la vie.

Je ne sais pas de quoi sera fait l’avenir, juste qu’il sera parfait.

Il est possible d’être dans plusieurs saisons en même temps pour tout ce qui touche notre vie.

L’été pour les finances, le printemps pour un sport par exemple, l’automne pour un travail ou l’hiver dans une relation amoureuse… ou inversement, l’été quand un couple va parfaitement, l’hiver quand c’est une période de dèche…

Avec la foi que les cycles reprennent toujours, la joie de la transformation aide.
Vivre toujours au printemps ne donnerait jamais de fleurs ou de fruits. (ce sont les personnes qui savent et ne distribuent jamais leur savoir).
Vivre toujours en été serait exténuant, produire, produire (celles qui ne savent pas s’arrêter et profiter de la vie)…
Vivre toujorus en automne serait dépressif… perdre, perdre… (celles qui ont peur de perdre ou regrettent toujours le passé)
Et vivre toujours en hiver serait la stérilité assurée.

Il est juste de comprendre ses cycles pour évoluer en paix.

Que le meilleur soit ici et maintenant, pour tous.

Joéliah

 

Issu de l’infolettre du 17 juin.

photo : geraldfriedrich2

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