Un Maître méditait, traditionnellement assis au bord d’une rivière.

Un disciple arriva en courant, le salua et se pencha pour déposer à ses pieds un seau contenant un énorme poisson doré qu’il venait de pêcher et lui dit : « Ce poisson est si magnifique, maître, qu’il vous est destiné».

Le maître ouvrit les yeux, prit le poisson et le jeta dans la rivière.

Le disciple, horrifié, essaya de rattraper le poisson, mais celui-ci était déjà bien loin entraîné par le courant de la rivière.

Il revint vers le maître essoufflé et très déçu, lui disant qu’il lui avait fallu des heures pour le retirer de l’eau et qu’il l’avait fait en son honneur.

Le maître  dit : « Là où se trouve le poisson, là se trouve le maître » et ajouta « Es tu sûr que ce poisson était pour l’honneur du maître ou pour l’honneur de ton honneur ? La réalité spirituelle est souvent une illusion.

Le disciple eut alors un éveil de conscience et rentra chez lui en bénissant le poisson d’or.

Conte zen de Joeliah©
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Plus j’élève mon point de vue et plus je peux observer davantage de possibilités. Ceci m’aide à trouver des solutions différentes de mes habitudes.

C’est comme lorsque je grimpe une colline ou mieux une montagne.

Dans la vallée tout est plat et il est difficile de voir loin, mais plus je monte et plus mon horizon s’élargit.

Je m’aperçois alors que ce qui me paraissait énorme, deviens de plus en plus petit, au fur et à mesure de mon élévation.

Lorsqu’il y a un nouveau problème, au lieu de le prendre depuis la vallée de mon ego et de mes limitations, je me centre dans le coeur, je demande à mon être intérieur de me montrer une solution différente et je me réjouis de recevoir la réponse facilement.

Bonne nouvelle ! Il n’est pas besoin de souffrir pour s’élever. A l’image d’un ascenseur dans un immeuble, je peux simplement choisir le niveau de conscience que je veux atteindre et laisser faire la vie, avec la simple assurance d’y arriver rapidement.

Et là-haut, pas de vertige ! Car le vide est plein de l’assurance des possibilités infinies de l’esprit.

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Notre nature profonde ne demande qu’à donner, fructifier, vivre en harmonie avec la terre et le ciel, l’eau et l’air. Mais souvent, des imprévus font barrages à cette générosité naturelle.

Il est important de pacifier tous ses corps, pour pouvoir créer à partir de la neutralité du coeur et de l’esprit, mais surtout, de se remplir en premier de l’énergie de ce que nous désirons donner et recevoir dans la vie.

Et c’est justement un paradoxe, comment donner ce qui semble être absent ?
Comment aimer alors que l’amour semble inexistant, chez soi ou chez les autres ?
Comment se réjouir d’un bon travail si on est au chômage ou que les affaires ne vont pas bien ?
Comment penser positivement et confiance si le monde va si mal autour de soi ?…
Et ainsi de suite, les questions sont multiples et les réponses de l’ego toujours à peu près les mêmes, c’est impossible, trop compliqué ou épuisant, décourageant.

Alors, en restant branché à la fréquence humaine, on ne fait plus rien, on tombe en dépression, en découragement, perte d’énergie et le cercle vicieux s’installe.
Et ce qui est plus pernicieux, c’est que cela renforce l’idée que cela ne sert à rien d’être un peu spirituel… ou de faire quelques exercices de libération ou de pensée positive.

Et là, tout s’effondre et certaines personnes rentrent dans leur coquille, commencent à mal manger pour remplir la sensation de vide existentiel, s’affalent sur un canapé devant la télé à regarder des émissions encore plus basses en vibration, fument ou prennent de la drogue, pillent les magasins et achètent pour compenser la peur du manque.

D’autres se donnent à fond dans leur travail, croyant attirer plus ou quittent le foyer pour se mêler à la foule ou dans des lieux de rencontres pas toujours lumineuses…

C’est un peu comme un jardin qu’on laisse envahir de ronces et de mauvaises herbes… il y a un moment où l’on ne sait plus par où commencer pour le nettoyer et le rendre cultivable.
Même si les ronces peuvent donner des mures délicieuses et certaines mauvaises herbes sont comestibles.

Alors, pour le nettoyer à l’image des humains, il y a la méthode procrastination : laisser tout tomber et le laisser inexploitable… c’est la déprime totale, le laisser-aller et l’enfoncement se fait de plus en plus.

La méthode chimique : passer du désherbant et du défoliant partout et attendre que le chimique fasse sa dévastation… c’est l’emprise de la drogue ou addictions, de la facilité et du pouvoir donné à la chimie.

La méthode fulgurante : mettre le feu au terrain et détruire tout… quitte à brûler les animaux ou la maison qui est trop près si les précautions n’ont pas été prises… c’est la destruction de tout ce qui est, avec ou sans contrôle, fuite en avant, colère, suicide…

Et puis, il y a une méthode plus douce, qui peut prendre plus de temps mais qui est beaucoup plus respectueuse : c’est la méthode mécanique et spirituelle qui unit le ciel et la terre…
Beaucoup plus élevée en vibration, peu employée, de 4ème dimension, celle du coeur.

1 – commencer à prendre de la hauteur et visualiser le jardin équilibré et au meilleur de ses possibilité. Réserver si besoin un espace limité aux ronces et à l’herbe et les remercier de leur coopération. Petit à petit, arracher les pieds qui ne sont pas à la bonne place, quitte à les replanter plus loin…
Cette méthode qui donne les résultats les plus remarquables dans la durée, demande courage, constance et détermination.
C’est agir avec intelligence et sagesse, amour et foi, patience et confiance, joie et paix, ça sent bon les rayons sacrés n’est-ce-pas ?

Le jardin, c’est nous.
Les ronces, ce sont les pensées envahissantes, acerbes, négatives, culpabilisantes, accusatrices, négatives… et les mauvaises herbes sont les sentiments lourds qui les accompagnent (rejet, trahison, indifférence, abandon, culpabilité, haine, honte…).

Les pensées peuvent donner des merveilles (les mures) et les herbes cachent parfois des merveilles lorsqu’on apprend à les connaitre et les réguler.

Alors, pour que notre jardin soit le plus beau possible, c’est d’abord dans le coeur qu’il est nécessaire de ce recueillir et apaiser les émotions et croyances de souffrances.
Se voir harmonieux, paisible et rayonnant.
Continuer d’arracher les mauvaises pensées et émotions par des exercices libérateurs et surveiller les ‘repousses’.
Prendre un temps chaque jour pour visualiser les progrès et s’encourager.
Garder le cap sur l’image que nous désirons avoir.
Et savoir que ça prend du temps et que ça a un coût !

C’est mettre en action régulièrement et en conscience, l’amour de la vie qui est déjà présent en nous puisque c’est notre base de construction.
Et là, nous pouvons alors planter les bonnes graines des pensées élevées et les arroser de l’engrais de la foi et de la joie et attirer alors, des visiteurs sympas ou des personnes intéressées par notre production !

Entre un jardin bio, fleuri, propre, abondant en fruits et légumes et un jardin en friche, triste, encombré voire dangereux ou impénétrable, où pensez-vous que les personnes vont aller acheter de bons légumes ?

Et si c’était là, simplement, la source de l’échec ou de la réussite ?…

Belle réflexion.
Joéliah –

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Photo personnelle Joéliah.
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Plus je découvre les possibilités infinies de la Vie et plus je suis enthousiaste à l’idée de pouvoir réaliser celles qui me plaisent.
Ceci me donne une puissance intérieure, un élan vers ce que je désire profondément.

L’enthousiasme contient la puissance de l’expression de la joie divine.

C’est une vibration élevée qui permet de passer facilement au-dessus des obstacles et d’atteindre la ligne d’arrivée.

Je me sens en sécurité sur un cheval galopant avec plaisir dans les grandes prairies de l’infinitude des possibilités de la vie.

Cet enthousiasme me permet d’aller de l’avant, de prendre le temps de libérer ce qui doit l’être, d’agir à partir du cœur, en cohérence avec mes idées et de rester fixée sur les buts que je me suis fixés au préalable.

La vie est une merveilleuse école d’apprentissage de création délibérée.

La joie de l’enthousiasme attire d’autres personnes enthousiastes et ensemble, nous pouvons créer davantage et nous unir pour créer encore plus et mieux.

L’enthousiasme est contagieux, alors je n’hésite pas à l’exprimer naturellement. Ceci me stimule et augmente ma joie. Je crée ainsi le cercle vertueux de la réussite.

Joéliah© – juin 2012

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Que la nature est généreuse !

Prendre un temps de conscience et de remerciement envers tout ce qu’elle nous donne est un vrai cadeau à lui faire et à se faire !
En ce moment, certaines roses offrent leur parfum particulier qui est un vrai délice olfactif.
D’autres fleurs aussi nous font ce beau cadeau généreusement. C’est leur mission de vie…
Être et donner le meilleur d’elle-même… tout comme nous.

Pourtant, certaines fleurs sont gigantesques et sentent mauvais, pour la bonne cause..

D’autres n’ont aucune odeur et sont minuscules, d’autres encore sont éphémères et il faut beaucoup de chance pour les voir rayonner dans leur plus beaux aspects…

Elles sont à l’image des humains.
Certains dégagent une odeur de souffrance, d’orgueil ou de colère qui attirent ceux qui aiment et viennent s’en nourrir et entretenir cet état.
Certains sont beaux, rayonnants et donnent le meilleur en toute simplicité.
D’autres sont timides ou agressifs, piquants ou doux, colorés ou ternes…
Et tout est juste pour leur nature.

Question à se poser : quelle fleur est à l’image de “qui je suis”, à cet instant précis ?
Qu’est-ce qui me représente le mieux ?…

Apprendre à s’observer est important.
Se connaître est un acte de conscience qui permet de libérer ce qui ne sert à rien, et à modifier pour pouvoir rayonner de la meilleur façon possible.

Pour développer plus de courage, de fermeté, de douceur …
Pour libérer les épines inutiles…
Pour s’orienter vers la lumière et s’élever toujours un peu plus mais aussi pour faire les bons choix d’associations.

En se connaissant mieux, il est possible de créer, avec son entourage, un merveilleux bouquet harmonieux en taille, couleurs et odeurs.

Pas certaine en effet, que l’Amorphophallus titanum mette en valeur les roses tendres du jardin, et vice-versa !

Chacun ses choix… et ses préférences, pour le meilleur de la Vie.

Si les expressions de la  nature sont si différentes, c’est parce que la Vie est multiplication éternelle et infinie.

Nous sommes toutes et tous, des expressions de cette Vie.
Alors donnons le meilleur de nous mêmes, en acceptant que les autres soient différents, harmoniquement complémentaires ou pas du tout.

Vive, la vie multiple.
Joéliah

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S’il est bon d’avoir tout l’argent nécessaire pour vivre correctement, car il est un moyen d’échange moderne et que la vie mérite d’être vécue avec simplicité et tranquillité d’esprit, il est bon de le laisser comme notre serviteur. C’est un moyen, pas un but. Un outil, pas un maitre.

Voici un précepte Chinois sur l’argent, intéressant à méditer :

Il peut acheter une maison
Mais pas un foyer.

Il peut acheter un lit
Mais pas le sommeil.

Il peut acheter une horloge
Mais pas le temps .

Il peut acheter un livre
Mais pas la connaissance.

Il peut acheter une position
Mais pas le respect.

Il peut payer le médecin
Mais pas la santé.

Il peut acheter du sang
Mais pas la vie.

Il peut acheter du sexe
Mais pas de l´amour.

Alors, aimons le fait d’avoir ce qu’il faut et pensons à l’essentiel : ÊTRE !

Être heureux, en santé, libre, savant, respecté, aimant…  et être aimé et respecter, aider, conseiller, jouer, rire…  les échanges primordiaux doivent être ceux du cœur.

L’argent est une belle énergie pour aider à ce que ces échanges se fassent de la meilleure façon possible.

Celui qui a de l’argent à disposition, mais n’en fait pas un maitre, peut apprécier de pique-niquer en forêt et de déjeuner dans un grand restaurant avec des amis, de dormir sous une tente et dans un hôtel de luxe en toute simplicité, de bêcher son jardin et d’avoir un jardinier. Car il sait que le principal se situe au niveau de l’âme.

C’est cette seule richesse qui reste au moment de la transition : le taux d’amour échangé.

Que le meilleur soit !

Joéliah

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Sur la Terre de quatrième dimension, il n’y aura que les âmes qui seront prêtes, qui auront fait leur chemin d’épuration des lourdes vibrations par l’amour, par la liberté, par le travail intérieur de joie.

N’oubliez jamais la joie intérieure.
Comment trouver cette joie ? Elle ne peut être là que de vous-mêmes car elle existe pleinement à l’intérieur de vous, il est important de la manifester, il faut oser la manifester, se dire et vibrer sur la fréquence : je suis  joyeux ! Je suis heureux ! Plus vous vous direz cela,  plus cela se manifestera dans votre vie au quotidien.

Chacun a le droit d’évoluer dans sa propre liberté.
Plus vous lâcherez tous les concepts qui sont liés, qui vous entravent et plus vous trouverez votre joie intérieure, votre liberté intérieure.

Nul n’est obligé de suivre ce qui le maintient dans un cadre qui le dérange.

Vous pouvez tout changer, mais cela est à faire en conscience et en amour. Ne pas le faire simplement parce qu’on vous dit de le faire,mais  le faire parce qu’au fond de vous-même, vous ressentez ce besoin de vous transformer, vous sentez que la vie que vous menez  n’est pas juste, n’est pas bonne, ne vous apporte pas l’équilibre intérieur que vous rêvez.

Si vous vous apercevez de cela, alors transformez ce qui ne va pas  et libérez-vous et œuvrez dans ce qui vous plaît.

Source : Les guides du rayon Violet syntonisés par Joéliah en 2004

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Choisissez dès maintenant de manifester des instants de joie chaque jour. Le plus simple est de le décider en vivant le moment présent pleinement et en libérant les mémoires qui entretiennent la souffrance, la tristesse ou le désespoir.

Pratiquez toutes sortes de techniques libératrices des émotions et mémoires du passé. Ce ne sont que des programmes à changer.

A cet instant précis, décidez d’être joyeux.

Faites quelque chose qui vous fait rire ou sourire, que vous aimez.

Elle n’attend qu’un déclic de votre part pour se manifester et votre choix pour le faire en permanence.

Vous êtes le responsable de votre vie, pas les autres ! Alors choisissez la joie et elle sera la meilleure compagne d’ascension.

Joéliah
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Amour est certainement le mot le plus utilisé dans le monde et ce que chacun cherche à vivre tout au long de sa vie. Paradoxalement, c’est ce qui est le plus difficile à manifester.

Aujourd’hui, les relations sont devenues très virtuelles et peu à peu, les relations humaines de contact se font de plus en plus rares, et même font peur.

Le gens n’osent plus se regarder dans les yeux. Tenir une conversation avec un inconnu demande presque du courage…

Beaucoup ont des centaines d’amis sur Facebook ou autre lieu de rencontre virtuelle, mais lorsqu’il faut se rencontrer en vrai, il n’y a pas grand monde au rendez-vous.

Les jeunes ont les yeux rivés sur leurs jeux et là encore, aucune conversation possible. Quand aux personnes plus âgées, si c’est l’heure de leur feuilleton préféré, des infos ou des jeux, c’est quasiment pareil ‘Chut, on verra ça après…’

Du coup, les rencontres s’espacent faute d’intérêt et la solitude s’installe et comme l’univers n’aime pas le vide, il remplit… d’occupations parfois basiques ou de plus de virtualité.

La nouvelle Terre a besoin d’individu qui agissent concrètement. De vrais rapports sociaux. De rencontres ‘en vrai’, de partages sains, de vrais rires et des communications les yeux dans les yeux.

C’est donc à chacun de veiller à observer ses habitudes, et vérifier combien de temps est occupé virtuellement, devant la télé, à jouer, à chatter, à bloguer… et combien est occupé à rencontrer concrètement des personnes et à échanger, rire, partager… puis à modifier, petit à petit, ce qu’il faut, pour apporter plus d’amour réel et concret dans les échanges.

Aller au théâtre ou dans les concerts, parler à des inconnus (même si nos parents nous l’ont interdit quand on était petits…) sans peur d’être attiré dans un piège, oser faire des vrais compliments de valorisation, sourire et plein d’autres trucs utiles pour vivre dans la matière !

De la même manière, oser payer en espèces sonnantes et trébuchantes pour retrouver la sensation des pièces et des billets, les observer et les manipuler avec respect au lieu de tout payer virtuellement avec la carte.

Faire de vrais achats dans les magasins.. toucher la matière, essayer les vêtements ou les chaussures et repartir aussitôt avec ses choix en saluant gentiment la caissière plutôt que de commander par Internet et renvoyer si ça ne va pas. Notez tout l’argent gaspillé dans ces transports… mais surtout le manque d’occasions d’exprimer son amour authentique.

Un sourire naturel, c’est de l’amour.
Une porte tenue à une personne qui nous suit, c’est de l’amour.
Un mot gentil, un compliment, une aide spontanée, c’est aussi de l’amour.
Un petit bisou, un câlin, préparer le plat préféré d’un invité, réconforter une personne seule ou triste… c’est toujours de l’amour.

Osons manifester cet amour, simplement, avec la joie des rencontres saines et joyeuses.

Beaucoup se plaignent de ne pas recevoir d’amour… mais en donnent-ils ?

L’amour réel s’exprime naturellement. Il vient de notre source profonde, pas du mental, pas de l’ego mais doit couler simplement dans tous les actes.

Et celui qui baigne dans l’amour, est toujours en bonne santé, heureux de vivre, de partager et évolue tranquillement, dans la simple joie de la vie.
C’est un grand but à atteindre et à garder : l’illumination joyeuse.

Que l’amour soit !
Joéliah

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Le chêne qui laisse tomber un gland suit la nature profonde de l’évolution. A l’intérieur de ce gland il y a tous les programmes de possibilités pour devenir un arbre semblable à lui, voir supérieur à lui.

Il faut simplement à ce gland, de l’espace, du temps, de la lumière, la nourriture de la terre, de l’air et du soleil.

Et si un chêne gardait ses glands sous le prétexte qu’il aime ses fruits et tient à les protéger, qu’ils sont trop petits pour être livrés à eux-mêmes et qu’ils ne sont pas capables de vivre seuls ? Alors ces glands finiraient par se dessécher sur l’arbre et ne pourraient jamais exprimer  leur potentialité.

L’arbre peut continuer son rôle de ‘parent’ en abritant du vent, rafraîchir en s’interposant entre le soleil et le gland, donner à la terre son feuillage comme engrais et se réjouir de voir ses enfants grandir et devenir des maitres.

A cette image, l’amour adulte est un amour inconditionnel, un amour qui connait le potentiel de chaque humain et permet aux autres de grandir en toute liberté.

Vouloir retenir une personne capable de se débrouiller seule, sous prétexte de la protéger n’est pas de l’amour adulte mais emprunt de possession, de peurs ou d’orgueil.

Beaucoup de couples agissent ainsi, croyant aimer et assèchent les qualités et possibilités d’expressions de leur partenaire. Idem pour des parents qui imposent leurs idées à des grands adolescents ou jeunes adultes, ou encore à leurs parents plus âgés.’

L’amour qui libère est une vraie expression de l’amour adulte, respectueux et lumineux.
C’est un amour sans chaîne à l’image du chêne majestueux.

Joéliah

 



 

En troisième dimension, celle où règne la vibration de séparation et donc de comparaisons possibles, il y a un dicton qui dit ‘Qui aime bien, châtie bien’.
Punir devient alors une forme d’amour dévié de la source.

En punissant, l’auteur se croit supérieur et pense corriger celui qui pousse mal pour lui faire retrouver le chemin qu’il pense être droit à sa connaissance.

Pire, l’humain exige souvent d’une personne, d’un enfant ou d’un animal, ce qu’il ne représente pas. Il ne comprends pas que le miroir d’âme que lui renvoie ce partenaire de jeu de vie. L’autre représente le méchant, le mauvais mais en réalité, c’est le programme intérieur qui vibre sur cette fréquence et qui attire à lui de telles expériences.

Nous attirons ce que nous vibrons. Cela ne veut pas dire que nous sommes responsables des actions des autres. Cela leur appartient. Nous sommes seulement responsables d’avoir une vibration semblable. Par exemple une frustration d’amour peut attirer du rejet ou des critiques. La peur du manque peut attirer des voleurs. La peur de souffrir ou voir souffrir peut attirer des violents dans le champ de vision ou contre soi, etc.

Si l’on observe la nature, on s’aperçoit qu’il y a une réelle façon pour elle de redresser ce qui a été bousculé par les épreuves du temps : l’appel de l’amour de la lumière.

Des milliers d’arbres tombés se redressent naturellement et continuent leur pousse vers le ciel devenant souvent plus forts.

Ici dans le jardin, un arbre à été foudroyé il y a quelques années. Le tronc principal a été sectionné et dans un miracle de vie, quatre nouvelles branches sont nées de cette souffrance. Bien sur qu’il restait assez de force de vie pour lui donner cet élan.

La lumière éclaire et guide vers le soleil.

Chez l’homme, elle représente ce qui est le plus juste possible. C’est une alliance de droiture et de force saine, d’amour, de paix et de respect.

En dimension du coeur, l’homme ne combat pas mais devient le modèle qui guide naturellement celles et ceux qui ont besoin de retrouver un axe principal.

Être guide, tuteur ou parent devient plus facile lorsque l’amour réel est présent, car il y a un réajustement d’âme qui se fait tout naturellement. En observant l’autre comme un ‘homme-dieu’ en évolution, il est plus facile d’élever la conscience.

La première condition est de libérer les traces d’ego et de libérer toutes les souffrances qu’il entretient.

L’ego est un ami à apprivoiser. C’est lui qui tient la personnalité. Il n’est pas à combattre, mais à guider vers plus d’amour et de lumière, naturellement. Et cela commence par s’aimer. Aimer la divinité qui est notre source, et aimer tout ce qui est manifestation de la vie.

Aimer n’a besoin de rien de plus. Aimer bien, c’est réduire déjà l’amour.
Je t’aime… je t’aime bien…  ne porte pas la même vibration.

L’amour va bien au-delà de l’expression. C’est une vibration qui éveille, qui réjouit, qui porte, qui stimule, qui n’attend rien des autres et se suffit à elle-même.

Aimer depuis la Source permet de rayonner naturellement. De libérer le passé pour vivre au moment présent dans la paix du coeur et de l’esprit.

L’amour permet de pardonner et de libérer les autres.

L’amour permet de créer une vie nouvelle, simple, heureuse, en santé et dans l’abondance des richesses de la vie, en toute fraternité et dans la liberté d’être pleinement, qui nous choisissons d’être, en laissant les autres libres d’être qui ils sont, dans leurs propres choix.

Et, tel ce merveilleux arbre lyre de la forêt de Nébias, dans l’Aude, aimer, c’est faire des épreuves du quotidien, une majestueuse ode à la vie.

Car qui aime… aime !

Joéliah