Confucius cite :
trois sortes d’amis sont utiles,
trois sortes d’amis sont néfastes.
Les utiles : un ami droit, un ami fidèle, un ami cultivé.
Les néfastes : un ami faux, un ami mou, un ami bavard.
Alors, spontanément, dans quelle catégorie vous situez-vous ?
Si c’est dans la première avec authenticité bravo !
J’en suis et j’ai la joie d’avoir des ami(e)s authentiques même s’ils sont éloignés.
Et si vous étiez un ami ou une amie néfaste sans vous en rendre compte ?
Analysez vos comportements honnêtement.
Trichez-vous ou mentez-vous, arrivez-vous à vos fins en manipulant l’autre en connaissant sa gentillesse, y compris pour le faire payer à votre place ?
Par exemple, vous lui faites croire que vous paierez un service ou votre part au restaurant et à la fin, vous n’en faites rien sous prétexte que vous n’avez pas
d’argent, oublié votre portefeuille, ou que vous paierez plus tard sans jamais le faire, ou encore vous changez les accords lui faisant croire qu’il n’avait rien compris.
Et vous le saviez à l’avance…  (je ne parle pas d’une fois sans préméditation)
Êtes-vous toujours à procrastiner, à attendre que vos amis fassent le travail pour vous et vous enorgueillir ensuite comme si c’était vous qui l’aviez fait ? Certaines personnes ne reconnaissent jamais le travail des autres.
Parlez-vous toujours à tort et à travers,sans réfléchir, ou pour montrer que vous savez des choses que les autres ne savent pas, juste pour montrer votre importance ? Affirmez-vous ‘c’est grâce à moi si…’
Ou encore vous vous plaignez sans cesse, vous critiquez vos amis à d’autres amis… en perpétuel bavardage de comparaison.
Les commérages font des ravages.

 Si vous vous reconnaissez dans un ou plusieurs de ces cas et avez réellement envie de vous améliorer, c’est possible !

 Prenez le temps de vous observer et de faire des choix différents.

Affirmez votre richesse en payant votre dû. Remboursez même un peu. Payez votre part. Accueillez l’argent comme ami pour le partager avec vos amis. Rendez à votre ami(e) sa valeur et ses droits.

 Apprenez à vous taire. Avant de parler, réfléchissez si cela est utile, bon et élevant.
Au pire, serrez les dents et pincez votre langue et passez à autre chose.
Dites chut à votre Ego qui veut se vanter. Travaillez sur votre honneur.
Respectez vos amis. Méditez en silence.
Soyez fidèle à votre parole et la connaissance (à commencer de soi), car se sont des bases essentielles en amitié.
Les amis profiteurs se reconnaissent parfois immédiatement, parfois à l’usure.
Sachez être une ou un ami bienfaisant et adapter vos relations en conséquence.
Les blessures d’abandon, d’humiliation et de trahison sont souvent liées à ces faits.
Alors si vous ne vous définissez pas vraiment, demandez à vos ami(e)s ce qu’ils pensent de vous, s’ils sont honnêtes ils répondront
honnêtement.
Je vous souhaite d’être votre meilleur(e) ami(e).
Que le meilleur soit !
Joéliah
Pour certains un protocole de réconciliation peut aider : découvrez-le ici.
photo auteur inconnu

Oser être heureux
c’est accepter de l’être tout de suite.
Oui ! sans conditions, à l’aube de chaque instant,
en étant capable d’accueillir simplement l’inouï du présent.

Être heureux c’est savoir entrer dans le fragile et l’éphémère de l’événement, de s’accorder avec lui dans le meilleur de ce qu’il recèle.

Être heureux c’est être à la fois le réceptacle et le don dans l’immédiateté d’un regard, l’intensité d’une intention, la liberté d’un geste.

La clef du bien-être ne doit pas être confondue
avec la recherche du bonheur, elle est dans l’acceptation inconditionnelle
du meilleur de soi dans la rencontre avec le meilleur de l’autre.

Quand je sais dire oui ou non,
sans me blesser ou me culpabiliser.
Quand je sais entendre et recevoir le oui ou le non de l’autre comme étant bien le sien.
Quand je sais sans réticence accepter mes possibles
et me différencier de ceux de l’autre.
Quand je sais me respecter et me définir face aux valeurs et croyances parfois
si éloignées des miennes.

Un bonheur se reçoit et s’amplifie dans l’imprévu d’une rencontre, dans le rire d’un partage, dans l’étonnement d’un abandon.

Quand je cherche à l’emprisonner dans la répétition ou l’exigence,
il se dérobe et se perd à jamais.

Jacques Salomé

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Les cycles de la vie sont à l’image de la force divine.

Le printemps est le temps de l’extériorisation dans l’épanouissement du meilleur à venir. Les bourgeons gonflés de sève éclatent, nourris par la chaleur du soleil.

C’est le temps de la croissance après un repos mérité et intériorisé.

Chaque graine porte l’essence de sa plus belle réalisation qu’elle soit fleur, légume ou arbre.

La vie, à l’intérieur de ces graines est programmée pour un but idéal.

Tout comme en nous.
Nous sommes programmés pour devenir le meilleur de ce que nous avons choisi d’être dans notre partie d’expression d’esprit matérialisée : des humains.

La force cosmique qui est en nous, donne toutes les capacités d’être, car contrairement aux plantes, nous avons d’énormes possibilités de nous mouvoir, de parler, d’émettre des émotions et des pensées, et tout ceci nous permet de nous redéfinir à tout moment et de faire des choix différents.
Nous avons connexion constante avec l’esprit de vie et nous pouvons ‘jouer’ sur la grande scène terrestre. Les règles du jeu peuvent changer à tout moment puisque nous sommes “les jeux et les joueurs, les metteur en scène et les spectateurs…”

Tout ce que nous désirons fortement, que nous visualisons réellement avec un but précis et que nous émettons avec grande joie se réalise automatiquement.

Des programmes peuvent être effacés et d’autres ajoutés en permanence.
L’intention change tout.

Alors en cette nouvelle saison, quelles sont vos intentions profondes pour extérioriser votre meilleur, vos talents, vos qualités, vos rêves, vos aptitudes ?
Qu’êtes-vous prêt-e à mettre en action pour les réaliser ?

Nul ne peut faire à votre place, ce à quoi vous êtes destiné.

 

Que le meilleur soit !
Joéliah

Photo Florence Petit-Bareau
En faisant vœu de richesse, je décide d’accueillir et embrasser toute la richesse qui nous est donnée, qu’elle soit matérielle ou immatérielle.

J’accueille la richesse comme ce qui nous rapproche de ce qui est Beau, Bon et Vrai.

J’accueille la richesse comme la vie donnant la vie, la vie faisant évoluer la vie, pour la grande alliance entre la matière et la lumière.

Je m’engage à construire, avec mes frères et sœurs humains ainsi qu’avec tous les êtres vivants, des relations harmonieuses et joyeuses, fondées sur des engagements fertiles et emplis de sens.

Je m’engage à offrir aux autres ce dont ils ont besoin pour  l’accomplissement de leur vie.

Je m’engage à accueillir ce que les autres m’offrent pour l’accomplissement de ma vie.

Je m’engage à être nu et vulnérable, à accueillir mes limitations, pour être ouvert à recevoir des autre.

Je m’engage à accueillir la nudité et la vulnérabilité des autres, à accueillir leurs limitations. J’y trouve la joie d’offrir mes présents.

Je ne cautionnerai pas ce qui sépare les êtres vivants de la richesse.

Je ne cautionnerai pas les idéologies et les actes qui dégradent l’abondance en rareté artificielle, car cela attise l’avidité et la guerre.

Mais plutôt que de lutter contre les idéologies et les actes, je puiserai dans l’infinie créativité qui nous est donnée à la naissance.

Je serai un artiste, je co-créerai avec mes frères et sœurs, et de nouveaux chemins nous seront révélés. Le futur ne naîtra pas de mes réactions, il naîtra de mes créations. Le futur est art pur, il jaillit de ma présence au présent.

J’inventerai et développerai la maîtrise de chaque outil, technologie et pratique qui permettra l’application stricte de ce vœu, dans le contexte de notre époque et culture.

Étant donné notre époque, compte tenu de la personne que je suis, voici quelques unes des actions pratiques que je vais engager pour honorer ce vœu:

Je quitte le système monétaire actuel. Je ne vais plus acquérir ni vendre quoi que ce soit avec la monnaie conventionnelle.

Je laisse tous les biens que j’ai acquis dans le passé au moyen de ce système. Je ne garderai que ce qui m’a été offert en cadeau.

Je m’engage à utiliser les monnaies libres qui partout libèrent et catalysent la richesse, dans chaque communauté, pour chaque être, de manière universelle.

Tout ce que j’ai besoin d’échanger avec mes frères et sœurs, le sera au moyen des monnaies libres.

L’Unité dans la Diversité.

 “Prends le temps de vivre car le temps te prendra et dis toi tous les jours la vie est belle”

“Estu la sangigo, kiun vi deziras vidi en la mondo” Gandhi

J.F.Noubel
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Pendant la semaine passée à Auroville, l’adaptabilité à été la leçon de la semaine, car rien ne se passait comme prévu, sans compter l’augmentation constant des prix passant parfois du simple au triple sans explication.
Autant vous dire qu’organiser quelque chose là-bas relève d’une gymnastique mentale et émotionnelle de haut niveau et que tenir un budget prévisionnel est impossible.
Nous avons développé la tolérance, la patience et le lâcher-prise chaque jour pour vivre juste la perfection du moment présent.

La philosophie de Mère et de Sri Aurobindo est présente et axée sur le développement des qualités basiques de l’individu pour un rayonnement personnel spirituel.
Les 4 aspects de la Mère sont : sagesse, énergie, harmonie et perfection.
Les 12 pétales de couleurs sont : sincérité, humilité, gratitude, persévérance, aspiration, réceptivité, progrès, courage, bonté, générosité, égalité et paix.

J’y retrouve parfaitement les pouvoirs des rayons sacrés, ce qui confirme cette aspiration universelle à la libération de l’ego au profit de l’esprit supérieur.

Je vous invite à méditer sur l’une de ces qualités lorsque vous avez un moment de paix, pendant un quart d’heure, dans le silence, et noter ensuite ce qui vous vient.
Qu’est-ce qu’elle représente pour vous ? L’utilisez-vous facilement ? Savez-vous la manifester spontanément ?

Le but de ce voyage était avant tout d’aider des enfants défavorisés à accéder à l’école et nous avons rencontré Marie-Claire la responsable de l’école Oli School, qui se dévoue entièrement à eux.
110 enfants peuvent ainsi être éduqués, recevoir des soins dentaires et médicaux si besoin et manger, 11 mois par an.
Ce qui n’est pas évident pour tous les enfants de la région.

Son désir et celui de mon amie Sylvie est de pérenniser l’école et d’ouvrir des classes supérieures pour qu’ils puissent monter le niveau social de tout leur village.
Alors j’ai fait le pari que nous pourrions les y aider et je fais appel à votre générosité bienveillante.
A partir de 5€ par mois (déductible partiellement des impôts) et si le cœur vous en dit, il vous est possible de vous joindre à l’élan de solidarité rayonnant.
Voici le lien de l’association humanitaire  : http://espoirsetvie.com/
Privilégiez le prélèvement Sepa, afin de donner vos coordonnées pour le reçu fiscal.

Ensemble c’est toujours plus facile et c’est un peu, contribuer au rayonnement d’Auroville, de là où nous sommes. Merci pour les enfants.

Alors qui est partant avec moi pour aider ces enfants ?

Que le meilleur soit !

Joéliah

Issue de l’infolettre 389

5€ seulement par mois, c’est énorme pour eux… et quel bienfait vous apportez aux enfants !

Le bien-être ou le bonheur en prêt-à-porter n’existe pas ! Il est quand même possible d’arrêter de se plaindre, de sortir de la victimisation pour pouvoir avancer vers le meilleur de soi et oser vivre sa vie à temps plein. C’est à la fois une conquête à construire au quotidien et une création à découvrir à chaque instant.

Il y a aujourd’hui une culture de la victimisation et la tentation de la plainte avec comme corollaire un assistanat qui entretient des dépendances aliénantes et contraignantes.

Ce n’est pas tant l’accélération du temps qui est en cause, c’est la somme des sollicitations dont nous sommes l’objet, qui nous décentre, nous éparpille et fait que nous nous perdons trop souvent dans le futile en oubliant l’essentiel. Transformés en hyper consommateurs, notre environnement valorise nos désirs au détriment de nos besoins. Et paradoxalement cela entretient nos frustrations, nos insatisfactions et nos déceptions.

Je vais énoncer un paradoxe : Accepter d’être heureux, c’est renoncer à être malheureux ! Oui la plainte est un obstacle, mais l’obstacle le plus subtil est dans notre difficulté à changer de regard. A accepter que dans tout événement, aussi pénible ou dramatique soit-il , il y a un message de vie qu’il nous appartient d’accueillir.

Ce qui peut nous aider c’est de pouvoir nous appuyer sur quelques règles d’hygiène relationnelle comme :

* apprendre à dire non (quand ce qui vient de l’autre n’est pas bon pour nous)

* apprendre à se respecter en ne se laissant plus définir par les désirs ou les peurs de l’autre

* être à l’écoute de ses besoins relationnels vitaux : besoin de se dire, d’être entendu, d’être reconnu, d’être valorisé, besoin d’intimité, de créer et de rêver.

Voici quelques ancrages qu’il est possible de mettre en pratique dans son quotidien.

Au lieu de se poser en victime et de reprocher aux autres son mal-être, la clé du bien-être pourrait être dans la valorisation des petits détails ! Et en particulier dans l’accueil des petits signes que la vie nous envoie et qui sont autant de miracles.

Ils sont nombreux, il suffit de regarder et d’entendre ce qui se passe dans un périmètre de 25 m ! Et surtout se rappeler que ce qui « fatigue » ou nous désespère le plus, ce n’est pas tout ce qu’on a fait, mais tout ce qu’on n’a pas fait en le reportant à demain ! Il suffit aussi parfois d’arrêter de dérouler la bobine principale de notre film intime préféré : celui de l’auto accusation ou de la dépréciation de soi-même ! De repérer au plus vite notre auto-saboteur en chef, celui qui va faire que l’on commence par l’accusation, le reproche (de soi ou de l’autre). Une façon de débusquer c’est auto saboteur sera de comprendre que derrière toute accusation..il y a une demande. Alors osons des demandes directes !

Prendre le risque de dire non en ne confondant pas la personne et sa demande : « Ce n’est pas à toi que je dis non, mais à la demande que tu viens de me faire ! ». Découvrir que nous n’avons jamais eu de mode d’emploi, pour mieux communiquer avec autrui ! Que personne ne nous a appris à communiquer. Imaginons la circulation automobile où chacun conduirait en fonction de ses propres règles, désirs ou aspirations du moment ! Et bien c’est comme cela que nous communiquons et surtout incommuniquons! Il existe des règles d’hygiène relationnelles accessibles à chacun et transmissibles . Alors je peux décider d’apprendre une règle d’hygiène relationnelle par semaine ou par mois !

On utilise beaucoup d’énergie à accuser les autres de nos propres défaillances car c’est apparemment plus économique énergétiquement parlant, de mettre l’autre en cause et surtout cela sauvegarde la belle image de soi dont nous avons besoin pour survivre. Pour survivre mais non pour vivre, car si nous acceptions d’entendre ce qui est touché chez nous par un reproche, une accusation ou une mise en cause, nous apprendrions beaucoup sur nous même !

Et si au lieu de jouer les victimes on apprenait à mieux se définir ? Non seulement apprendre à dire non, mais aussi à échanger avec son partenaire, ses enfants ou son entourage professionnel sur la nature de nos devoirs mutuels et des tâches qui nous incombent au quotidien ! Une de clés pour apprendre à vivre le moment présent, sera de ne pas se laisser enfermer dans la rumination ou la nostalgie du passé ou dans l’anticipation persécutoire de l’avenir. Vivre le présent est possible quand on accepte de se donner un temps à soi, rien qu’à soi.

Auteur : Jacques Salomé
photo : https://www.123rf.com/profile_petunyia

C’est parfois lorsqu’il arrive un accident, un événement difficile à comprendre ou qui parait injuste, une faillite, une séparation ou autre difficulté de la vie, que l’on est amené à prendre du temps pour réfléchir à ce qui était bon ‘avant’.

Très souvent, des familles se rejoignent occasionnellement pour les fêtes et aussi, pour accompagner un défunt à sa dernière demeure.

Le temps passe de plus en plus vite, et – heureusement pas tout le monde – beaucoup de personnes ne prennent plus le temps d’aller rencontrer les membres de leur famille éloignés ou proches parfois, ou des amis qu’elles aiment pourtant beaucoup.

Elles oublient de prendre du temps parfois avec leur conjoint ou leurs enfants qui s’éloignent ou souffrent en silence.

Et lorsqu’arrive le départ final, ce sont des litanies de regrets qui s’installent. ‘J’aurai dû prendre le temps d’aller la voir ou de lui téléphoner’, ‘j’aurai dû jouer avec pendant qu’il était petit’,  ‘je ne le verrai plus…’ et c’est  trop tard.

Dans le cadre d’une perte d’emploi ou faillite, surgissent les ‘j’aurai dû mettre de l’argent de côté pendant que j’en avais… ou me former à autre chose’ (surtout qu’en France les formations pour les salariés sont obligatoires).

Alors, plutôt que de regretter, vivez l’instant présent en  conscience.
Remerciez la vie pour ce qu’elle vous a permis d’avoir, réfléchissez sur votre situation et celles de vos proches.

Modifiez ce qui doit l’être, agissez maintenant !

Savourez chaque instant que vous passez dans la nature ou avec une personne aimée.

Soyez comme un papillon qui va de fleur en fleur se nourrir du meilleur.

Que le meilleur soit !

Joéliah

 

 

Lorsque l’on arrive à Auroville, la première impression est qu’il y a très peu de maisons et d’habitants et qu’ils sont, en dehors des visiteurs, isolés dans des maisons cachées.  La vérité est que c’est très étendu et que cela ne ressemble en rien à une ville telle qu’on peut l’imaginer. Les Aurovilliens œuvrent chacun à faire vivre cette communauté dans une démarche tout à fait originale, emplie de respect de chacun et de la nature.

Vous pouvez découvrir  le concept ici : https://www.auroville-france.org/ et si vous voulez découvrir et expérimenter en profondeur, devenir volontaire pour quelques mois.

Ils accomplissent la vision que la Mère (compagne spirituelle de Sri Aurobindo) a eu, de créer une ville utopiste il y a 50 ans.  (son histoire ici)

« Il doit exister sur Terre un endroit inaliénable, un endroit qui n’appartiendrait à aucune nation, un lieu où tous les êtres de bonne volonté, sincères dans leurs aspirations, pourraient vivre librement comme citoyens du monde ».

Elle est toujours en cours de création et vécue au quotidien par 2800 personnes de nombreuses nationalités différentes, ce qui lui confère un mode de vie unique au monde. Le mot magique est ‘don de soi’ pour tous.

Imaginez au départ, un désert sur sol aride à la terre rouge, où depuis, des bénévoles ont planté plus de 4 millions d’arbres à partir de graines et qui est aujourd’hui verdoyant.
Depuis de nombreux espaces de rencontre, des lieux de vie souvent cachés dans la forêt, des espaces de méditations, écoles et autres bâtiments souvent de belle facture, ont été construits et aménagés.

Le plus important est au cœur de la ville, juste à côté du banian sacré, (arbre existant au moment de la vision), d’une conception architecturale intérieure et extérieure extraordinaire, appelé le Matrimandir où chacun peut méditer dans un espace de silence impressionnant, et un jardin de paix et de réunions méditatives qui l’entoure.

Durant cette semaine, avec mon mari et des ami(e)s, on a découvert le bienfait des massages ayurvédiques, vibrés dans un ‘bain de sons’ extraordinaire, exprimé notre créativité instinctive lors d’un atelier de peinture, participé à un repas coréen en silence et conscience et participé à une cérémonie du thé très spéciale. On a pu visiter également des ateliers de créativité, merci à tous les acteurs de ces expériences. Il n’est certes pas aisé, en tant que visiteur, de rencontrer des Aurovilliens sans être accompagnés d’une personne habilitée, aussi grand merci à Sylvie de nous avoir servi de guide.

Nous étions heureux d’arriver vivants à chaque voyage très très épique. D’ailleurs, je ne suis pas certaine que Mère aurait apprécié ces nombreuses motos ou véhicules assez polluants et bruyants qui circulent en permanence.
En passant, bravo aux chauffeurs de rickshaw (genre de moto à 3 roues avec banquette arrière pour 2 où l’on est monté à 4) ou de bus car en plus des klaxons obligatoires, ils maitrisent à la perfection le centimètre de croisement ou de dépassement obligatoire !
Une fois, lorsqu’un tracteur bien rempli de foin est arrivé en face de nous pour un croisement sur une petite route, notre plexus solaire à dû s’adapter sans chercher à comprendre le code de la route indien.
Les vaches sacrées couchées sur les bas côté restaient plus stoïques que nous…

Nous avons compris rapidement que le riz est la première base de nourriture accompagné de nombreux légumes et sauces parfois pimentées même quand on demandait ‘douces’… les indiens ont un palais bien adapté aux différentes épices.

Cette semaine riche en découvertes fut celle aussi du développement de la patience, de la tolérance et de l’adaptabilité au maximum car beaucoup de choses changeaient au dernier moment, à commencer par les prix qui pouvaient tripler du jour au lendemain…

Une belle expérience de découverte des différences.

Que le meilleur soit !

Joéliah

La magie des rendez-vous secrets de la vie qui augmente le bonheur de pouvoir la servir.

Pendant mon séjour à Auroville, avec mon mari, nous réservons un rickhaw, genre de moto à 3 roues avec banquette arrière, et son chauffeur indien très gentil.

Il nous fait visiter quelques lieux sympathiques et je lui dit que j’aime les arbres et la nature.
Alors, il nous conduit vers un bagnan et explique qu’il y a toujours ce genre d’arbre près des temples indiens.

Puis, il nous conduit vers un temple, et prend un raccourci pour nous monter un autre arbre près d’un point d’eau.

Là, nous voyons un martin-pêcheur au bord de l’eau qui ne bouge pas.

Je le prend en photo ravie de cette opportunité, et DiJaie le chauffeur (le nom est peut-être mal écrit) trouve bizarre qu’il ne s’envole pas à notre approche. Il aime les animaux.

C’est alors qu’il constate qu’il est attaché à un filet de pêche abandonné. Il a voulu attraper un petit poisson et s’est pris le bec et le cou dans les fils de nylon.

Ensemble, nous venons à son secours. Délicatement, j’arrive à retirer le fil qui est dans sa bouche et autour du bec, puis autour du cou. Cependant il reste toujours un fil et DiJaie le coupe avec ses dents.

Le king-fisher, Martin-pêcheur est libre.
Il reste quelques secondes dans nos mains avant de s’envoler. Mon mari a immortalisé ce bel instant.

Il y a des rendez-vous que la vie nous donne, juste pour aider…

Cela restera l’un des plus beaux souvenirs de mon court séjour à Auroville.

Joéliah

 

 

Je viens d’avoir le bonheur de visiter le Matrimandir à Auroville en inde près de Pondichéry.


C’est un vrai voyage intérieur et dans le futur en même temps.
Magnifique édifice d’une conception magistrale.
Après une méditation autour d’une fontaine en lotus, on monte en silence et avec des chaussettes blanches, une rampe escalier recouverte de moquette blanche puis on entre dans la salle voutée, toute blanche, où un faisceau de lumière venu du ciel vient illuminer au centre, une sphère de cristal pour une méditation dans un silence que je n’ai jamais connu avant.
C’est magique.

Ensuite, on redescend par une autre rampe en moquette et des marches en marbre blanc et on fini par aller méditer à l’extérieur sous l’arbre sacré de Mère qui a eu la vision de ce temple du silence.
Une autre fois dans le Matrimandir, j’ai médité dans l’un des 12 pétales, bulle ronde de 8m environ, sur une qualité spécifique.

Il a fallu 38 ans pour que ce bijou architectural soit terminé.
Il est recouvert de feuilles d’or 24 carats.
C’est la mise en action d’une vision spirituelle pour l’harmonie du monde.

Bravo aux centaines d’Auroviliens qui ont œuvré à cette réalisation souvent sous un soleil de plomb.

Joéliah