Par Simon Leclerc, Écrit le 9 mai 2018

Bonjour à vous tous,

Je suis heureux de revenir vers vous aujourd’hui avec un nouvel éclairage sur un thème qui me touche particulièrement, soit celui de ce que représente notre «essence», ce que nous sommes en réalité. Comme vous le savez, j’aime partager ce que j’intègre, car en l’articulant de façon compréhensible, cela m’aide à y voir encore plus clair. J’évolue à travers les gens qui me lisent, qui eux, je le souhaite, apprennent à mieux se connaître via mes partages. Chacun y gagne.

Comme plusieurs, j’ai investi beaucoup d’énergie dans ma vie à découvrir et déployer les plus belles qualités qui me définissent en tant qu’humain. Cela me permet d’offrir le meilleur de moi aux êtres qui m’entourent et me procure du bonheur. Presque toute ma quête spirituelle des dernières années a consisté à rechercher des réponses aux questions «qui suis-je?» et «comment puis-je le mieux offrir ce que je suis au monde extérieur?». Je croyais que ce que j’allais découvrir correspondrait à ma véritable essence. Cela est certes en lien avec la dimension unique de mon être, mais est-ce vraiment mon essence?

Une sensation physique
Les qualités que nous découvrons et déployons dans le monde nous apportent de la joie profonde, car elles permettent à l’énergie de vie de l’Univers (que certains nomment l’Amour) de circuler à travers nous. Le bonheur est cette sensation physique qui se manifeste au niveau du plexus et du cœur quand nous laissons s’exprimer la dimension unique de notre être. Cette sensation n’est pas en lien avec une forme ou une autre d’accumulation, mais bien avec l’offrande de nos qualités profondes. Uniquement connaître ces qualités n’est pas suffisant pour ressentir le bonheur. Il faut les laisser circuler à travers nous. C’est ce mouvement qui procure une joie réelle et durable. Mais est-ce là notre essence?

Sur le chemin de la découverte de soi – de la dimension unique de notre être véritable –, il est naturel d’imaginer que ce que nous découvrons de nous-mêmes en cours de route correspond à notre essence. Les conditionnements humains qui nous ont fait nous éloigner de nous-mêmes pour être aimés des autres ont limité notre développement. Donc quand nous dépassons ces conditionnements et redécouvrons nos pulsions réelles individuelles cachées derrière, nous ressentons être alors en contact avec notre essence, car notre niveau de vitalité augmente et nous nous retrouvons «sur notre X» pour ainsi dire. Exprimer ces qualités est le moyen que nous utilisons pour laisser circuler l’énergie divine à travers nous et vivre une joie profonde, mais ce n’est pas notre essence.

En vérité, notre essence correspond à la fibre universelle de notre être, et non pas à sa dimension unique. Dans le monde spirituel, il existe une confusion entre «qualités profondes individuelles» et «essence divine», car on imagine que c’est via ce qui nous rend uniques que nous accédons à notre dimension universelle. Mais en vérité, l’Univers se déploie à travers nous via la dimension «unifiée» de notre être. L’offrande de ce qui nous rend uniques apporte une paix et une joie profonde, mais c’est via l’énergie de vie en nous, qui est la même pour chaque être, que nous retrouvons nos pouvoirs spirituels et la conscience d’être uni à tout ce qui nous entoure.

À l’origine
Il faut comprendre qu’à l’origine, il n’existait qu’une seule énergie, sans aucune distinction de forme, de conscience et d’expression. Cette énergie de vie s’est contemplée elle-même à un moment de l’évolution, et cela a donné naissance à d’innombrables aspects de lui/elle-même, créés afin d’exprimer chacune des spécificités du Tout, dans des formes individualisées. C’est le mouvement qui a donné naissance à la vie telle que nous la connaissons, via les duos Âme-Esprit que nous sommes.

La création de la vie individualisée via la naissance des duos Âme-Esprit est le seul mouvement créatif qu’a accompli le Grand Univers. Tout le reste a été conçu par les duos Âme-Esprit. Ces derniers portent en eux les mêmes pouvoirs créateurs que le Grand Univers, tout en ayant aussi des spécificités uniques qui les différencient les uns des autres. C’est donc à travers les duos Âme-Esprit que nous sommes que le Grand Univers s’expérimente, se découvre, se déploie et se ressent. Nous sommes donc les créateurs de vie de l’Univers. À notre échelle, nous avons été conçus avec les mêmes pouvoirs que la Source de Vie, et c’est à travers nous qu’elle se déploie. Notre essence, c’est notre dimension universelle, c’est la fibre qui constitue ce que nous sommes à la base.

Les qualités que nous découvrons en cours de route nous permettent de ressentir la joie, car c’est la serrure qui ouvre la porte à l’énergie d’offrande qui circule à travers nous. Mais nos pouvoirs créateurs spirituels de proviennent pas de nos qualités uniques, ils découlent de notre dimension universelle. Il faut donc comprendre que le parcours spirituel ne se résume pas à découvrir ce qu’il y a d’unique en nous, mais bien à retrouver ce qui nous unit à toutes les formes de vie.

La quête spirituelle
Concrètement, comprendre cette nuance permet de recadrer la quête spirituelle. Sur le chemin de l’amour, nous apprenons à nous reconnaître et à aimer l’être que nous devenons. Cela est magnifique et est porteur de vie. Cependant, malgré toutes les découvertes lumineuses que nous effectuons, nous rencontrons aussi nos parts d’ombres que nous tentons tant bien que mal de ramener dans notre cœur. Comme un mirage, nous avons parfois l’impression de ne jamais en venir à bout, comme s’il y en avait toujours une nouvelle qui se terrait au prochain tournant.

Bien que l’évolution nous permette toujours davantage de raffiner et de polir le diamant unique que nous sommes, à un moment, il faut faire un pas de plus et rechercher une autre dimension de notre être. La maîtrise ne consiste pas à tenter d’atteindre un niveau de perfection humain, mais à comprendre qu’il existe une autre dimension de notre être qui n’a jamais quitté la Source de vie et qui nous attend, paisiblement assis au cœur de notre être profond. Cet état naît lorsque nous nous désidentifions de l’humain que nous croyons être, pour laisser émerger l’être vrai, notre essence universelle.

Tout le parcours psycho-spirituel apporte une paix profonde et nous aide à mieux gérer nos émotions. Cela permet une plus grande intégration des énergies universelles dans nos vies et crée de l’espace pour mieux contempler l’essentiel. C’est magnifique. Mais notre essence se situe au-delà de cela. Il s’agit d’une énergie qui nous unit à toutes les formes de vie et qui est la même pour chaque être humain.

Deux mouvements
J’ai réalisé qu’à travers la recherche de la dimension unique de notre être et la quête de bonheur, nous en venons à oublier notre fibre universelle, celle qui nous unit aux autres. À un moment ou un autre du parcours, dans cette vie ou une autre, le mouvement «qui suis-je dans ma dimension unique?» doit céder sa place à un autre mouvement plus expansif, dont la base est «qu’est-ce qui m’unit à toutes les formes de vie qui m’entourent?». Bien que ces deux mouvements s’inscrivent dans une recherche spirituelle, ils se présentent à priori comme opposés, car le premier vise à définir l’être de façon unique par rapport à son environnement, alors que le second cherche à nourrir un état d’unité avec toutes les formes de vie.

Quand un enfant vient au monde, il veut être aimé pour son essence, et non pas pour ce qu’il deviendra un jour. L’enfant ne veut pas être reconnu pour les qualités qu’il développera une fois adulte, il veut être aimé pour ce qu’il est dès son arrivée au monde, soit un être universel en voyage sur Terre. Avant même d’être reconnu pour ses qualités uniques, l’enfant veut être aimé pour sa dimension universelle. C’est cette base d’amour inconditionnelle qui le stimulera à oser chercher à se découvrir, car s’il est ainsi aimé, il saura que peu importe ce qu’il rencontrera, l’amour ne sera jamais remis en question. Il est donc intéressant d’observer qu’à la base, notre premier mouvement n’est pas de vouloir être aimé pour nos qualités uniques, mais bien pour notre dimension universelle. C’est cette base spirituelle qui stimule l’enfant à rechercher le bonheur à travers ce qui l’anime individuellement, ce qui le fait vibrer dans sa dimension unique.

Cela nous rappelle que nos qualités uniques ne sont pas notre essence. Elles correspondent sur Terre au moyen que nous avons de vivre le bonheur en laissant circuler l’Univers à travers nous. En soit, cette quête est au cœur du parcours de tout être humain et il est magnifique d’observer des êtres qui retrouvent leur état de vitalité. Ils sont paisibles, joyeux, vibrants et vivants. Mais cela ne fait pas d’eux des maîtres. Pas encore du moins.

Le Maître
Par définition, un Maître incarne totalement la dimension unique de son être et l’offre merveilleusement bien au monde qui l’entoure. Mais ce qui nourrit ses qualités profondes est sa dimension universelle. C’est l’énergie qui l’unit à toutes les formes de vie qui permet à ce que l’aspect unique de son être puisse ainsi émerger et rayonner.

Exprimer la dimension individuelle de son être est à son optimum au moment où l’on s’unit en totalité aux êtres qui nous entourent. Et c’est précisément là que beaucoup d’humains s’empêtrent, car ils cherchent à se définir en se démarquant des autres pour être uniques et différents. Et plus ils le font, plus ils se comparent et se séparent.

Le fait de vouloir découvrir son unicité ne doit pas s’opposer au mouvement d’union. Les deux pulsions doivent pouvoir se rencontrer, car il n’est pas possible d’être soutenus par les énergies universelles pour découvrir qui nous sommes, tout en cherchant à se séparer des autres pour se démarquer et être reconnus. Seul l’état d’union permet la véritable évolution et la découverte de son essence.

Sur le chemin spirituel, beaucoup d’êtres, en mal de reconnaissance personnelle, cherchent à se définir par rapport à ceux qui les entourent, en se plaçant soit au-dessus, au-dessous, ou en compétition avec les autres. Dans nos sociétés, le fait de vouloir être unique est vu comme un mouvement de démarcation qui sous-entend une forme de compétition et, implicitement, de séparation. Notre fibre universelle peut difficilement s’exprimer dans ces conditions, car c’est à travers la dimension unifiée de notre être qu’elle prend de l’expansion.

Dualité continuelle
Le véritable défi que nous rencontrons en tant qu’humains est d’oser être nous-mêmes, tout en cherchant à nous unir aux êtres qui nous entourent. Mais nous sommes tellement conditionnés à la comparaison et la compétition que lorsque nous voyons les autres rayonner, nous nous sentons menacés. Et nous ne voyons pas que notre façon de voir nous alourdit. Nous croyons même que cela nous pousse à nous dépasser.

En vérité, la comparaison et la compétition nous maintiennent dans une dualité continuelle, car nos pulsions vers l’avant deviennent motivées par nos réactions face aux autres, et non par nos élans profonds. C’est sur ces bases stériles que nous créons notre réalité. Au lieu de manifester ce que nous souhaitons vraiment, nous cherchons à dominer l’autre qui nous fait réagir, et nous attirons alors davantage de ces situations dualistes, car c’est ce que nous contemplons.

Il est intéressant de comprendre qu’à la base, ces pulsions de comparaison et de compétition sont motivées par le mouvement d’amour conditionnel que la majorité d’entre nous avons reçu à la naissance. Voilà en quelque sorte la réponse conditionnée de notre être face à notre «comité d’accueil» terrestre. En ressentant à travers nos parents que l’amour est limité et qu’il augmente en fonction de certains comportements ou attitudes, nous développons aussitôt le réflexe de percevoir les autres comme des obstacles à cet amour qui est disponible en quantité limitée.

L’idée ici n’est pas de juger ces réflexes ni d’entretenir du ressentiment envers nos parents qui les ont éveillées, car ces derniers nous ont offert ce qu’ils connaissaient de mieux, à partir de ce qu’ils avaient reçu de leurs propres parents. Mais il est important de comprendre les enjeux qui sont soulevés ici et de chercher à les dépasser.

J’ai appris que lorsque l’on ose reconnaître vraiment ce qui est – aussi lumineux ou ombrageux que cela puisse être –, et que l’on accepte de le ressentir pleinement dans son corps, cela devient une connaissance et une sagesse pour notre Âme. Elle peut alors l’inscrire en nous comme un nouveau livre dans notre bibliothèque intérieure. Une fois cette étape franchie [voir le texte Le Pré-Secret], il est ensuite possible de créer une nouvelle réalité où les êtres autour viennent stimuler notre mouvement vers l’avant, au lieu de nourrir la comparaison, la concurrence et la compétition. C’est cela qui, pour moi, correspond à un véritable mouvement d’évolution. Au lieu de répéter des patterns, on apprend d’eux et on grandit en sagesse et en amour de soi. Cela ne peut qu’évoluer vers l’amour de la vie et des autres qui nous entourent.

Nos pouvoirs spirituels
Lorsque nous comprenons que nous ne sommes pas nos qualités profondes – aussi magnifiques puissent-elles être – la quête spirituelle prend un tout autre sens. Oui, ces qualités uniques font partie de nous et nous permettent de goûter la vie de façon intense et joyeuse. Mais ce n’est pas à travers elles que nous développons nos pouvoirs spirituels et notre conscience élargie. L’état de maîtrise provient de la reconnaissance totale et absolue de notre dimension universelle, de ce qui nous unit à toutes les formes de vie.

Nous ne sommes pas notre corps, mais celui-ci nous appartient. Ce parallèle est le même pour nos qualités profondes. Elles font partie de nous, mais ne définissent pas notre fibre universelle. À la base, nous avons tous été créés avec la même substance de vie, à partir d’un mouvement universel qui s’est individualisé en d’innombrables duos Âme-Esprit afin d’incarner chacune de ses spécificités dans le but d’explorer la vie. Pour découvrir notre essence, il faut retourner à cette énergie source en nous, celle qui constitue notre matrice première. C’est ce que le maître Jésus nommait « le Christ » en chacun.

Quel est ce Christ qui réside en nous? C’est notre essence, notre fibre universelle. Pour le reconnaitre vraiment, il faut se percevoir comme faisant partie d’un tout unifié. C’est une énergie non différenciée, non individualisée, similaire en chaque être humain, qui constitue la base de notre ADN spirituelle. Ce mouvement ne peut s’exprimer que par un véritable mouvement d’union avec la vie en nous et autour de nous.

Vouloir être unique dans le but de se démarquer des autres nous affaiblit et assèche notre Âme. Être soi-même ne veut pas dire «faire de l’ombre aux autres», mais montrer le chemin et stimuler chacun à l’emprunter.

Retour à l’unité
Les structures de nos sociétés encouragent les mouvements de comparaison, de concurrence et de compétition qui sont incompatibles avec l’évolution de la vie. Il n’existe pourtant qu’une seule énergie Source de vie et bien que celle-ci s’exprime individuellement sous d’innombrables formes, ces dernières sont unies. C’est la compréhension limitée de l’homme qui a créé la compétition et la séparation. Ces mouvements limitent l’évolution et conduisent tôt ou tard vers la dépression et la dévitalisation. Mais ce n’est que dans l’état d’union que l’amour véritable peut s’exprimer et que la vie peut s’étendre. Le mouvement associé au Nouveau Monde correspond précisément au retour de cette unité ressentie.

Quand nous comprenons cela, nous devenons stimulés par la véritable quête spirituelle qui consiste à reconnaître et à contempler l’énergie Christ en nous, symbolisée par le chakra du cœur. C’est le centre de notre être, le symbole de la rencontre de tout ce que nous sommes, dans le corps physique.

Lorsque nous contemplons l’énergie de vie qui circule en nous – notre fibre universelle –, nous devenons cette énergie, car c’est l’Univers à travers nous qui la contemple. Et lorsque nous comprenons que cette énergie est la même qui anime la vie de tout ce qui nous entoure, visible et invisible, notre état de conscience englobe cette vie. Nous ne voyons plus de séparation, tout nous apparaît unifié et porteur de la même force de vie, celle dont notre véritable essence est constituée.

Plus nous nourrissons cette essence, plus nous nous dés-identifions de notre dimension humaine. Mais nous ne devenons pas moins sociables pour autant, au contraire. Nous n’avons plus rien à prouver, à convaincre, à démontrer pour exister et être. Nous sommes, tout simplement. Et cela permet à nos qualités humaines de se déployer sans obstacle, car elles ne visent plus à nous permettre «d’être quelqu’un» ou de «prouver notre valeur». Elles servent de pur canal pour que l’Univers s’exprime à travers nous, nous procurant alors une joie profonde et un réel bonheur, tout en stimulant les autres à en faire autant. Et lorsque dans une société, chaque être se reconnaît et offre le meilleur de lui à ceux et celles qui l’entourent, c’est toute l’humanité qui grandit et se déploie en amour et en conscience unifiée.

La Source de vie
Toutes les découvertes psycho-spirituelles que nous faisons pour nous aider à mieux nous comprendre nous permettent de retrouver la paix en notre être. Cela nous donne de l’espace afin de pouvoir contempler l’essentiel, soit notre essence universelle, ce que nous sommes en réalité. Et plus nous y accordons notre attention, plus nous devenons cette énergie en conscience, en sensation et en puissance. C’est cela qui constitue le véritable parcours spirituel, la quête du Saint Graal de notre essence véritable.

L’énergie Source de vie est tellement unie à nos cellules qu’elle nous paraît inaccessible, un mouvement d’union trop simple pour être reconnu pour ce qu’il est. Et puisque notre quête d’identité nous pousse d’abord à vouloir nous démarquer pour retrouver la dimension unique de notre être, nous oublions que celle-ci s’exprime dans un état d’union, et non de séparation. Mais peu importe si les structures sociales limitent ce mouvement de retrouvailles avec soi-même, l’idée ici n’est pas d’attendre que notre monde change pour nous transformer en profondeur, mais de «sortir des sentiers battus» pour découvrir un chemin parallèle. C’est une voie qui permet à «tous les sentiers uniques» de coexister paisiblement, dans un état continuel d’union et de collaboration, afin de découvrir à un moment que l’énergie derrière tout cela est la même.

Le but du voyage
Il n’existe qu’une seule Source de vie qui compose l’ensemble du Grand Univers et qui anime toutes les formes de vie. Le chemin pour la reconnaître et en faire l’expérience concrètement implique deux mouvements complémentaires. D’un côté, il y a la quête de connaissance de soi, de ce qui nous rend uniques, et de l’autre, c’est une invitation à contempler en nous la fibre universelle qui a donné vie à ce que nous sommes. Si le premier mouvement nous aide à définir notre incarnation et nous apporte une joie profonde, c’est le deuxième qui réveille nos pouvoirs spirituels et nous conduit vers la conscience d’être Un avec tout l’Univers. Ce rendez-vous est celui pour lequel nous nous préparons depuis toujours, c’est la destination ultime de notre voyage. Tôt ou tard, nous nous y retrouverons tous.

Pour certains, l’état de Maîtrise est une utopie, car ils perçoivent toujours de nouvelles ombres au tableau de leur évolution et ressentent leur impuissance à tous les transmuter. Mais lorsque nous apprenons à nous dés-identifier de l’humain pour nourrir notre être vrai, notre essence, ce que nous nommons «nos défauts» s’estompent d’eux-mêmes, car ils deviennent secondaires. Nous n’avons plus peur d’être démasqués, car nos ombres et notre lumière cohabitent pacifiquement. Nous ne nous prenons plus au sérieux. Et puisque nous nourrissons notre essence en parallèle, cela soutient le meilleur de nous pour qu’il puisse s’exprimer dans un mouvement de simplicité et de joie profonde. Et par notre exemple, les êtres autour de nous sont stimulés à faire de même. C’est toute la vie qui en bénéficie.

À travers ce message, j’ai tenté de présenter une dimension élargie de ma compréhension de ce que j’appelle le «véritable parcours spirituel». C’est un défi pour moi que d’essayer d’expliquer avec des mots humains une expérience intangible et immatérielle. J’espère y être parvenu, en partie du moins. Je ne prétends pas non plus avoir atteint l’état de conscience que je décris dans ce texte, mais j’ai découvert en moi un monde intérieur fleurissant que je choisis de nourrir à chaque jour.

Sur ce, je vous salue et vous souhaite un futur béni, sachant qu’il prend naissance au présent.

Salutations à tous

Simon Leclerc

… au service de la Grande Fraternité Humaine et Universelle

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Écrit le 9 mai 2018, par Simon Leclerc (www.psychologiedelame.com)

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Image : https://fr.123rf.com/profile_tan4ikk

« Consciemment ou inconsciemment, les hommes et les femmes, tous cherchent leur âme sœur.
Ce qu’ils ne savent pas c’est qu’en réalité leur âme sœur n’est pas une entité différente d’eux, c’est l’autre pôle de leur être qui vit en haut, auprès de Dieu, dans la perfection et la plénitude. Dans toutes les Initiations on enseignait aux disciples comment retrouver cet autre pôle de leur être, qui est leur Moi supérieur.
En Inde, le Jnani-yoga donne des méthodes grâce auxquelles le yogi parvient à s’unir à son Moi supérieur, car par cette union il s’unit à Dieu.
En Grèce, on retrouve la même idée exprimée dans la formule inscrite au fronton du temple de Delphes : « Connais-toi toi-même ». Mais il ne faut pas oublier qu’il y a une suite à cette phrase : «… et tu connaîtras l’univers et les dieux. »
La vraie connaissance est le résultat de la fusion des deux principes masculin et féminin.
C’est le sens des paroles de la Genèse : « Et Adam a connu Ève »…
« Connais-toi toi-même » signifie donc : trouve l’autre pôle en toi, trouve ta partie complémentaire pour t’unir à elle.
Si vous êtes un homme, l’autre pôle en vous est le principe féminin ; et si vous êtes une femme, c’est le principe masculin, avec lequel vous cherchez à vous fusionner dans la pureté et la lumière.
Au moment où se produit cette fusion, vous rencontrez votre véritable âme sœur. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Peinture Mario Duguay
 Une histoire qui fait du bien :

J’étais à l’épicerie du coin en train d’acheter des pommes de terre nouvelles. J’ai remarqué un petit garçon, d’ossature délicate, pauvrement vêtu, mais propre, regardant avec envie un panier de fèves vertes fraichement cueillies.
J’avais déjà payé pour mes pommes de terre, mais je me suis arrêté aux fèves vertes. J’adore la soupe aux fèves et aux patates. Choisissant des fèves, je ne pus m’empêcher d’entendre la conversation entre Monsieur Miller (le propriétaire du magasin) et le pauvre garçon qui était à côté de moi.
« Allo Barry, comment vas-tu aujourd’hui ? »

« Allo M. Miller, ça va bien merci, j’étais juste en train d’admirer vos fèves. Elles ont l’air vraiment très bonnes. »

« Elles sont bonnes Barry. Comment va ta mère ? »
« Bien. Elle n’arrête pas de prendre du mieux. »
« Bien. Puis-je faire quelque chose pour toi ? »

« Non Monsieur, je ne faisais qu’admirer ces fèves. »

« Voudrais-tu en rapporter à la maison ? » demanda M. Miller.

 « Non Monsieur, je n’ai rien pour les payer. »
« Et bien, que pourrais me donner en échange de quelques fèves ? »

« Tout ce que j’ai, c’est ma précieuse bille que voici. »

« C’est une vraie ? Laisse-moi la voir. » dit M. Miller
« Voici, elle est de qualité. »

 « Oui, je peux voir ça. Hum hum, la seule chose c’est qu’elle est bleue et j’en recherche une rouge vif.
En as-tu une rouge comme ça chez toi ? »

« Pas rouge vif, mais presque…

“Tu sais quoi, ramènes ce sac de fèves avec toi à la maison et quand tu repasseras dans le coin, tu me montreras cette bille rouge”
lui dit M… Miller.

« Bien sûr M. Miller. Merci. »

Madame Miller, qui était debout juste à côté, est venue pour m’aider… avec un sourire, elle a dit « Il y a 2 autres garçons comme lui dans notre quartier, les trois sont dans des conditions vraiment précaires. Jim adore marchander avec eux pour des fèves, des pommes, des tomates ou n’importe quoi d’autre. Lorsqu’ils reviennent avec leurs billes rouges, et ils le font toujours, Jim décide que finalement il ne veut plus de rouge et les renvoie chez eux avec un sac d’une autre marchandise en échange d’une bille verte ou une orange, lorsqu’ils reviendront au magasin.»

 J’ai quitté le magasin avec un sourire au cœur, impressionné par cet homme. Peu de temps après j’ai déménagé au Colorado, mais je n’avais jamais oublié l’histoire de cet homme, les garçons et leurs marchandages de billes.

 Plusieurs années passèrent, chacune plus rapidement que les précédentes. Récemment j’ai eu l’occasion de visiter de vieux amis dans ce quartier de l’Idaho et pendant que j’y étais, ce M. Miller est décédé.

 Il y avait les funérailles ce soir-là et sachant que mes amis désiraient s’y rendre, je les ai accompagnés. À notre arrivée au salon, nous étions en ligne pour rencontrer les personnes éprouvées et leur offrir notre sympathie.

 Devant nous, il y avait trois jeunes hommes. L’un d’eux était en uniforme d’armée et les deux autres hommes étaient bien coiffé, en habits noirs et chemises blanches… tous paraissaient vraiment bien. Ils s’approchèrent de Madame Miller, qui était debout calme et souriante à côté du cercueil de son mari. Chacun des trois jeunes hommes lui fit une caresse, l’embrassa sur la joue, lui parla brièvement et s’approcha du cercueil.

 Ses yeux bleus clairs rougis les suivirent et, un par un, chacun des jeunes hommes s’arrêta brièvement et mit sa main sur la main pâle et froide dans le cercueil. Chacun d’eux sortit maladroitement du salon, en essuyant ses yeux.

 C’était notre tour de rencontrer Mme Miller. Je lui ai dit qui j’étais et lui rappelais l’histoire d’il y avait bien longtemps et ce qu’elle m’avait raconté concernant les marchandages de billes. Les yeux brillants, elle prit ma main et me conduisit au cercueil.

« Ces trois jeunes hommes qui viennent juste de partir étaient les garçons dont je vous parlais. Ils viennent  de me dire combien ils avaient apprécié la façon dont Jim  “marchandait”. Maintenant, finalement, puisque Jim ne pouvait plus changer d’idée concernant la couleur ou la grosseur de la bille… ils sont venus payer leur dette. »

 « Nous n’avons jamais eu l’occasion de faire fortune dans ce monde” me confia t’elle « Mais maintenant, Jim se serait considéré comme l’homme le plus riche de l’Idaho. »

 Avec tendresse, elle leva les doigts de son mari décédé. En dessous de sa main se trouvaient trois billes d’un rouge éclatant.

 La morale: On ne se souviendra pas de nos paroles, mais de nos bonnes actions… La vie ne se mesure pas au  nombre de respirations que nous prenons, mais aux moments qui font que l’on retient notre respiration…

Auteur inconnu.

Image crédit : Droit d’auteur: https://fr.123rf.com/profile_hayatikayhan

Par Diane Gagnon :  AMOUR INCONDITIONNEL OU AMOUR DÉPENDANT?

Je vois souvent des gens qui confondent l’Amour inconditionnel avec l’amour dépendant. Évidemment, notre ego aime bien mieux dire qu’il fait preuve d’Amour inconditionnel plutôt que d’avouer être dépendant affectif! Il se sent tellement plus grand à aimer inconditionnellement!

Quand les gens disent qu’ils acceptent tout de l’autre car il les aiment inconditionnellement, quand ils se font traiter avec mépris ou qu’ils se font manipuler mais qu’ils excusent l’autre en disant qu’il a donc souffert jeune et que ce sont ses blessures qu’il le font agir ainsi; quand on excuse l’autre à sa place, qu’on est prêt à tout pour le sauver, pour lui faire comprendre qu’il serait tellement mieux s’il s’ouvrait un peu à la pureté de notre amour… alors nous ne sommes pas dans l’Amour inconditionnel, malgré ce que nous essayons de nous faire croire. Nous sommes dans l’amour dépendant, dans la dépendance affective.

Car l’Amour inconditionnel ne signifie pas tout accepter ! L’amour inconditionnel commence par soi. Et si l’autre me traite avec mépris, me manipule, me manque de respect ou me ment, j’ai le devoir de m’aimer suffisamment et inconditionnellement et de ne pas tolérer que l’on porte atteinte à mon intégrité ni à ma dignité.

L’Amour inconditionnel envers l’autre n’implique pas que je doive le sauver ni que je doive lui faire comprendre quoi que ce soit. L’Amour inconditionnel ne demande pas que je doive rester proche de la personne qui me fait du mal. Je n’ai même pas besoin d’être en relation avec cette personne pour l’aimer inconditionnellement. Mais jamais au grand jamais je ne dois rester dans une relation qui me fait constamment souffrir, qui me détruit à petit feu, qui me manipule, qui me rabaisse, qui me fait douter de moi, qui me diminue. Ça, c’est de la dépendance, pure et simple. Et c’est un grand manque d’amour envers moi.

Tandis que le véritable Amour inconditionnel implique que je ne veux PAS changer l’autre, que je ne cherche pas à le sauver ni à l’éduquer, que je l’accepte comme il est mais que s’il me fait du mal, je dois m’en éloigner.

Je peux aimer l’autre comme il est, même s’il a des travers qui me dérangent, mais je ne me les cache pas : je peux composer avec ceux-ci ou je garde mes distances tout en restant dans l’Amour.

Confondre Amour inconditionnel et dépendance affective, c’est comme confondre la chaleur et le feu sur ma main. La chaleur me fait du bien mais le feu me brûle. Aimer oui, mais jamais à mon détriment.

Diane Gagnon
www.dianegagnon.com

Pour vous aider :

 Photo : https://www.123rf.com/profile_nemorest

Auteur de l’article non cité. Jim Carrey explique la dépression de la meilleure façon que j’ai jamais entendue.

Quand je pense à un grand professeur bouddhiste, Jim Carrey n’est pas la première personne à qui je pense.

Mais quand-même. L’acteur qui affiche désormais une longue barbe, a créé un buzz quand il a rendu publiques des choses assez profondes à dire sur cette chose compliquée, amusante, difficile et belle que nous appelons l’expérience humaine:

Jim Carrey partage la réalisation saisissante qu’il est devenu après des années de gloire: il est totalement inutile de passer toute notre vie à créer et à organiser une identité spécifique pour nous-mêmes.

C’est tout l’ego : vouloir être important, être quelqu’un, imposer. En réalité, cette prise d’identité singulière ne nous apporte que peine et souffrance, pour trois raisons principales.

Premièrement, elle introduit une séparation entre nous et tous les autres êtres qui déshonore notre nature inhérente et interconnectée.

Deuxièmement, cela nous fait croire que les choses ne sont pas censées changer, que nous ne sommes pas censés changer.

Troisièmement, cela nous empêche de nous reposer sur notre propre bonté fondamentale , car cela nous fait sentir que nous ne sommes pas assez comme nous le sommes, en ce moment.

L’antidote à cette souffrance est de lâcher ce désir d’être «quelqu’un». Comme le dit si bien Jim Carrey, « le sentiment de complétude est un sentiment différent de celui que nous ressentons réellement.» Pour se sentir entier, nous devons nous arrêter d’essayer de maintenir une image du « moi ».

Puisant dans sa propre expérience, Jim Carrey relie cette vérité à la condition de la dépression:

« Les gens parlent de la dépression tout le temps. La différence entre la dépression et la tristesse est que la tristesse vient du hasard – tout ce qui s’est passé ou n’est pas arrivé pour vous, ou le chagrin, ou quoi que ce soit. La dépression, c’est ton corps qui te dit: je ne veux plus être ce personnage, je ne veux plus supporter cet avatar que tu as créé dans ce monde. C’est trop pour moi.

Vous devriez penser au mot «déprimé» comme «repos profond». Votre corps a besoin d’être déprimé. Il a besoin de repos profond du au personnage que vous avez essayé de jouer. « 

Cela pourrait être la meilleure évaluation de la dépression que j’ai jamais entendue.

Donnons-nous pour ce qui est notre « soi », de toute façon. Une pause et laissons aller toutes les identités que nous avons eu tellement de mal à créer. Vivons plutôt avec un cœur ouvert et un sens de l’humour sur nous-mêmes et notre monde – puisque, selon les mots de Jim Carrey, rien ne compte de toute façon.

Et c’est une pensée réconfortante.~

« Je n’ai aucune dépression dans ma vie, littéralement aucune. J’ai de la tristesse, de la joie, de l’allégresse, de la satisfaction et de la gratitude au-delà de toute croyance. Mais tout comme la météo, qui tourne autour de la planète. Cela ne m’atteint pas assez longtemps pour me tuer. Ce sont juste des idées. « ~ Jim Carrey

Source ; https://www.sain-et-naturel.com
Imge :https://fr.123rf.com/profile_rudall30

Ce programme peut vous aider pour vous retrouver pleinement :

Fais de ta vie une œuvre d’art.
Que chaque instant de ce présent si précieux,
Soit habillé de tes plus belles pensées,
De tes actes les plus nobles.

Fais de ta vie un hymne à la joie,
Pénètres au plus profond de la matière,
Et fécondes l’obscurité de pensées lumineuses,
De fleurs de pensées afin d’ensemencer monde intérieur et extérieur.
Sème les graines de ta destinée,
D’une main heureuse,
D’une main amoureuse,
D’une main confiante, humble et généreuse.
Qu’au travers de tes expériences terrestres,
Puisses-tu faire vibrer ton âme,
Telle une harpe céleste,
Afin qu’elle prenne corps et s’exprime au sein même de la terre.
Fais de ta vie une œuvre d’art,
Et communique ton œuvre dans la matière,
Matérialise les Idées célestes,
Idéalise la matière terrestre.
Que chacun de tes gestes,
Que chacune de tes actions, de tes pensées,
Portent en elles le sceau de ton âme,
Et fleurisse dans l’Amour de l’éternel présent.
Fais de tes rêves de lumière une réalité sans frontière,
Sans préjugé, ni attache.
Détaches-toi du futile trop servile
Et croit sans hésiter, lentement et sûrement,
Dans l’Inconditionnel Amour du temps, ton plus beau présent.

Poème d’Alain Degounois

Auteur de l’image inconnu

* “La seule mission que nous avons sur cette planète est de réaliser l’auto-guérison.”  Tel est le but recherché, et rien d’autre. Et la vie elle-même se charge d’apporter les expériences et les relations nécessaires pour que cette guérison soit faite. Un certain nombre d’informations, de potentiels et de faiblesses sont stockés dans votre ADN qui vous apportera les expériences dont vous avez besoin pour rester en face de ce qui doit être transcendé et purifié.

* Guérir, c’est abandonner l’illusion de la peur et accepter l’amour comme guide intérieur.

* Il est si simple que l’ego n’accepte pas et crée une série de subterfuges mentaux pour vous éloigner de votre vraie mission.

* Le problème qui génère une énorme distraction, c’est quelqu’un qui ne cherche pas à atteindre cet objectif et qui croit qu’il est là pour sauver le monde et guérir les autres.

Tout le monde pense avoir une mission avec une autre personne ou avec le collectif, et dès lors ils pensent entrer dans la vie de l’autre pour la sauver, perdant ainsi beaucoup de temps à essayer de changer et guérir ce qui est leur propre objet de guérison. Un grand renversement des rôles qui crée des karmas de longues dates et maintient l’humanité dans ce cycle sans fin de naissance et de mort.

* Vous obtenez l’argent dont vous avez besoin, la profession dont vous avez besoin et les personnes dont vous avez besoin pour travailler sur vous-même, alors changez votre perception et comprenez que tous ceux qui vous entourent sont des anges qui vous montrent des aspects cachés, incompris et niés par vous, y compris ceux qui font ce que vous appelez le mal.

* Tout est à propos de vous, toujours. Chaque expérience et chaque relation est une opportunité de guérison. Utilisez l’autre comme un miroir et permettez-vous de regarder ce qui vous dérange, laissant ainsi la lumière illuminer les ténèbres et la guérison, ainsi, vous atteindre.

Chico Xavier

Post de Michel Lebeau sur Facebook

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Seule la compassion est thérapeutique, parce que tout ce qui est malade dans l’homme l’est à cause d’un manque d’amour. Tout ce qui est faux en l’homme est, d’une certaine façon associé à l’amour.

 Il n’a pas été capable d’aimer ou il n’a pas été capable de recevoir de l’amour. Il n’a pas été capable de partager son être, d’où la souffrance. Cela crée toutes sortes de complexes à l’intérieur. Ces blessures intérieures peuvent faire surface de nombreuses façons, elles peuvent devenir une maladie physique, elles peuvent devenir une maladie mentale, mais dans sa profondeur, l’homme souffre du manque d’amour. De même que l’alimentation est nécessaire au corps, l’amour est nécessaire à l’âme, le corps ne peut pas survivre sans alimentation et l’âme ne peut pas survivre sans amour. En fait, sans amour l’âme ne nait jamais, il n’est pas même question de sa survie.

C’est pourquoi je dis que la compassion est thérapeutique.

Qu’est-ce que la compassion ?

La compassion est la forme la plus pure de l’amour.

La sexualité est la forme la plus commune de l’amour, la compassion la forme la plus haute de l’amour. Dans la sexualité, le contact est essentiellement physique, dans la compassion le contact est essentiellement spirituel. Dans l’amour, compassion et sexualité sont tous deux mélangés, le physique et le spirituel sont tous deux mélangés. L’amour est à mi-chemin entre la sexualité et la compassion.

Vous pouvez aussi appeler la compassion, prière, vous pouvez aussi appeler la compassion, méditation. La forme la plus haute de l’énergie est la compassion. Le mot compassion est beau, une moitié est passion. D’une certaine façon la passion est devenue si raffinée qu’elle n’est plus de la passion, elle est devenu la compassion.

Dans la compassion, vous donnez tout simplement. En amour, vous êtes reconnaissant parce que l’autre vous a donné quelque chose. Dans la compassion, vous êtes reconnaissant parce que l’autre a pris quelque chose de vous, vous êtes reconnaissant parce que l’autre ne vous a pas rejeté. Vous étiez venu avec l’énergie du don, vous étiez venu avec de nombreuses fleurs à partager et l’autre vous l’a permis, l’autre a été réceptif. Vous êtes reconnaissant parce que l’autre était réceptif.

La compassion est la forme la plus haute de l’amour.

L’angoisse la plus grande dans la vie c’est lorsque vous ne pouvez pas exprimer, lorsque vous ne pouvez pas communiquer, lorsque vous ne pouvez pas partager. L’homme le plus pauvre est celui qui n’a rien à partager ou qui a quelque chose à partager mais qui a perdu la capacité, l’art, de comment partager, alors cet homme est pauvre.

L’homme sexuel est très pauvre, comparativement, l’homme qui aime est plus riche et l’homme de compassion est le plus riche, il est au sommet du monde. Il n’a aucun emprisonnement, aucune limitation, il donne simplement et continue son chemin. Il n’attend même pas de vous un remerciement. Avec un extraordinaire amour, il partage son énergie.

C’est cela que j’appelle thérapeutique.

À moins que vous ne soyez dans la compassion, ne pensez pas que vous avez vécu correctement ou que vous avez du tout vécu.

La compassion est une floraison et lorsque la compassion arrive à une personne, des millions de gens sont guéris. Qui que ce soit qui vient vers elle est guéri. La compassion est thérapeutique.

Osho, Extrait de: A Sudden Clash of Thunder

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Par Côme : S’IL Y A UNE DESTINÉE, ALORS COMMENT TROUVER LA SIENNE ?

Ces questions nous sont souvent posées : « Je ne sais pas où je dois aller… Je n’ai pas d’envie particulière… Comment savoir ce que je dois faire ? Pour quoi suis-je fait et comment connaître ma voie ? »

Pour y répondre, il faut comprendre d’abord que lorsqu’on revient s’incarner sur Terre : on reprend le fil là où on s’est arrêté la vie d’avant.

On reprend les charges (nos faiblesses) et les expériences que l’on a vécues sont autant de connaissances engrangées.

Quand nous avons des enfants naturellement doués pour une matière (musique, arts, sciences, dessin, travaux manuels, etc.), c’est qu’il l’a travaillé la vie d’avant et qu’il revient fort de cette connaissance. Néanmoins, un don ne suffit jamais : encore faut-il le développer et l’entretenir.

Ceci dit, ce n’est pas parce que nous ne possédons pas de dons « particuliers » que l’on est sans ressource…

Voici des idées qui pourront vous aidez. Reprenez le fil de votre vie présente :

Où vous êtes-vous incarné ? Le foyer qui m’a reçu. Quel pays et quelle apparence physique ai-je choisis ? Quels sont les dépassements que je suis venu affronter dans cette vie ? Les parents que j’ai choisis : je suis venu dépasser un comportement que je n’aime pas chez mes parents (attention donc à ne pas reproduire). Quand j’étais petit : quelles étaient mes envies naturelles ? Et aujourd’hui, qu’est-ce que naturellement je fais sans que cela me coûte, et que je fais avec bon cœur ?

Le bon cœur

Trouver son chemin revient à dire que c’est souvent lui qui nous trouve ! Pas l’inverse. On n’avait pas idée que les choses se dérouleraient comme ceci ou comme cela, contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas nous qui contrôlons la destinée, mais c’est elle qui se découvre petit bout par petit bout et nous invite à la suivre. Libre à nous ensuite d’emprunter cette voie.

« Un jour j’ai rencontré untel ou untel… je suis tombée par hasard sur ce bout de papier… je me suis trompé de chemin et là j’ai croisé untel… par la force des choses, j’ai dû trouver un boulot alimentaire et puis de fil en aiguille, ça m’a mené à… j’ai dû aider ma mère et j’ai pris les choses en main, je n’avais pas prévu ça ! » Autant de scénarios fortuits, autant de voies « imprévues » que la Vie nous propose pour nous amener à mieux découvrir qui nous sommes vraiment.

L’Imprévu

La destinée est une question d’imprévu, se laisser surprendre par les obligations de la vie ! Car enfin c’est la Vie qui décide et non notre volonté personnelle. Car le plan de la Vie est infiniment plus riche que la vision minuscule que l’on peut avoir des choses et du bonheur.

Plus on veut contrôler et moins on se sent libre à l’intérieur !

L’idée qu’on ne sait pas où aller émaner sans doute du fait qu’il existe en nous encore trop de résistances à concevoir quelque chose de différent avec tout ce qu’on a pu faire avant. Et cela ne nous saute pas du tout au yeux !

« Je ne me voyais pas travailler avec les enfants, puisque je ne les appréciais pas vraiment et puis… Je n’avais pas idée que je pouvais être entrepreneur : j’ai vu mes parents et ça m’a complètement écœuré, et puis… Moi, je voulais faire le tour du monde et puis ce projet de maison m’est tombé dessus… »

Souvent, les choses sont devant nous mais nous ne les voyons pas. Avec douceur et discernement, on peut commencer à se regarder de l’intérieur, avec plus de profondeur et avec un œil plus ouvert.

Ne nous limitons pas.

Pour beaucoup d’entre nous, la destiné (la Providence) était une chose que nous n’avions pas prévue. Elle nous a « cueillis » et nous avons grimpé sans même nous en rendre compte. Retrouver qui l’on est, avec le discernement sur nous-même, va nous aider à trouver le chemin de notre cœur.

Parfois, on cherche l’extraordinaire, des grandes réalisations, alors que la joie profonde est juste là !

Il faut avoir de l’humilité, et savoir regarder déjà les petites choses que l’on fait avec joie et de bon cœur, pour commencer à sentir que l’on est à la bonne place. À sa juste place. Et la destinée va se révéler, telle une évidence ! Elle ouvrira une porte qui nous était inconnue jusqu’alors et qui surprendra… Et pourtant, le chemin de ma Vie n’était pas quelque chose qu’il fallait que je crée de toute pièce, mais un chemin qu’il me fallait découvrir avec surprise. Et comme cela fut bon de le suivre, car de moi même, je ne l’aurais sans doute jamais imaginé !

Laissez les petites choses vous guider

Amour, Côme.

http://shelvene.com/

Image auteur inconnu

 

Oser être heureux
c’est accepter de l’être tout de suite.
Oui ! sans conditions, à l’aube de chaque instant,
en étant capable d’accueillir simplement l’inouï du présent.

Être heureux c’est savoir entrer dans le fragile et l’éphémère de l’événement, de s’accorder avec lui dans le meilleur de ce qu’il recèle.

Être heureux c’est être à la fois le réceptacle et le don dans l’immédiateté d’un regard, l’intensité d’une intention, la liberté d’un geste.

La clef du bien-être ne doit pas être confondue
avec la recherche du bonheur, elle est dans l’acceptation inconditionnelle
du meilleur de soi dans la rencontre avec le meilleur de l’autre.

Quand je sais dire oui ou non,
sans me blesser ou me culpabiliser.
Quand je sais entendre et recevoir le oui ou le non de l’autre comme étant bien le sien.
Quand je sais sans réticence accepter mes possibles
et me différencier de ceux de l’autre.
Quand je sais me respecter et me définir face aux valeurs et croyances parfois
si éloignées des miennes.

Un bonheur se reçoit et s’amplifie dans l’imprévu d’une rencontre, dans le rire d’un partage, dans l’étonnement d’un abandon.

Quand je cherche à l’emprisonner dans la répétition ou l’exigence,
il se dérobe et se perd à jamais.

Jacques Salomé

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