Réflexion/leçon d’amour du jour :
 
« Un jour, ma mère a fait le dîner après une longue journée de travail.
Elle a mis du beurre et des toasts brûlés sur une assiette et l’a donné à mon Père.
 
Je me suis immédiatement rendu compte que le pain était noir, mais j’ai attendu de voir si mon père faisait un commentaire.
Mais mon père a fait comme si de rien n’était et m’a demandé comment s’était passé ma journée.
 
Je ne me souviens pas ce que je lui ai répondu, mais peu après, maman s’est excusée à propos des toasts brûlés.
 
Je ne pourrais jamais oublier ce que mon père a dit :
« Chérie, c’est comme ça que j’aime mes toasts ! »
 
Quand c’était l’heure d’aller au lit, j’ai demandé à mon père s’il aime vraiment les toasts brûlés. Il me prend dans ses bras et me dit :
« Ta mère a eu une longue journée, elle est fatiguée. »
« Un peu de toast brûlé n’a jamais blessé personne, mais les mots peuvent blesser. »
 
En tant qu’humain, nous ne sommes pas toujours parfaits.
Apprendre à accepter les petits défauts des autres et à les aimer, c’est la clé d’une relation saine et durable.”
 
Auteur inconnu.
Partagé par Joéliah pour votre nourriture d’âme du moment présent.
 
Image Silviarita/Pixabay

Bonne fête nationale du 14 Juillet, fête de la fédération, fête des français.

La France a une très belle devise que tout être éveillé devrait appliquer au quotidien d’où qu’il soit ; liberté, égalité fraternité.

Liberté : Cette vertu applique les pouvoirs des rayons bleu et violet.

Il nous donne la force d’être libre dans notre choix de vie et d’appliquer cette qualité dans notre quotidien.

Liberté signifie audace d’être soi-même sans copier, sans chercher à déranger les autres, en toute conscience et valeur de qui l’on est et de ce que sont les autres.

La liberté nous permet de réaliser notre dharma, c’est à dire, la plus belle mission de notre âme.

S’occuper d’un cheval avec amour peut être celui de l’un, peindre un mur avec application ou être un journaliste intègre celui d’un autre. L’important n’étant pas le métier ou l’occupation, mais la vérité de ce qu’il a au plus profond de soi.
Le rayon bleu nous donne la force et l’audace d’agir, de prendre des initiatives, d’aller au bout de nos rêves et le violet permet de nous transcender, de nous restructurer pour devenir maître de notre vie en union avec notre état divin.

Égalité : Mise en action des rayons jaune et blanc pour l’équité

Nous sommes tous enfants divins issus de la Source. Nous sommes tous des esprits ayant choisis de venir vivre une expérience terrestre. Nous avons tous un ego et un corps qui nous différencie, un vécu qui fait de nous ce que nous sommes et un parcours unique fait de choix successifs.
Nous sommes égaux dans notre libre arbitre et dans notre statut de fils et filles de l’énergie de Dieu.

Nous sommes égaux, simplement différents dans la conception de notre idéal de vie et des choix qui le construise.
Le rayon jaune nous donne l’intelligence et la sagesse de faire des choix conscients en toute connaissance de leurs conséquences dans le futur.

Il nous permet aussi de comprendre qu’au delà des apparences nous sommes tous la même énergie qui s’instruit dans ces expériences terrestres.
Le rayon blanc, nous donne l’équité, la pureté de la réflexion et du regard posé sur l’autre, sans l’afflux de nos limitations égotiques.

Il nous permet de créer notre vie dans le respect de l’autre, sachant que chacun a sa juste place sur terre, dans le monde qu’il a choisi de vivre.
Il nous permet de vivre en joie et de créer un monde artistique de beauté et d’expression libre.

Fraternité : Expression d’amour, de partage des rayons rose et rubis doré.

Uni à la plus grande partie de nous-même, nous sommes unis à tous les autres dans leur plus grande partie aussi et nous ne voyons plus des hommes et des femmes, mais des frères et des sœurs issus du même point zéro, de la source unique.
Le rayon rose nous donne la compassion, l’empathie nécessaire pour nous mettre à la place des autres. De faire aux autres, ce que nous aimerions qu’ils nous fassent et que nous commençons à nous faire !

Il apporte le respect et la tolérance et casse l’ego trop égoïste dans sa peur de perdre… mais que peut perdre celui qui est créateur de sa vie, sinon ce qu’il se permet de perdre ?

Le rayon rubis doré donne la paix en soi et automatiquement envers les autres. Il apporte la compréhension des choix de l’autre, de ses choix d’incarnation en homme ou femme, grand ou petit, noir, jaune ou blanc ou autre métissage merveilleux d’union de tolérance et d’amour.

Il permet de comprendre que ce sont les peurs des hommes qui ont créées les frontières.
La vraie paix permet d’accepter tous les humains comme frère sans réflexion ni rejet, sans pouvoir ni écrasement, sans peur de soi, incarné sous les traits d’un ou d’une autre !

Cette vertu de fraternité, est celle de l’acceptation du monde comme terre d’accueil d’âmes divines venues ’jouer’ à l’humain.
Elle permet d’adapter les règles du jeu à plus d’entente et de coopération.

Vu d’en haut, c’est tellement plus simple…
Et enfin le rayon vert est celui de la France entière.

Comme le lemniscate ou chiffre 8 couché, c’est celui qui unit les extrêmes et fait circuler toutes ces vertus entre elles. C’est le pouvoir de la libre circulation énergétique.

Celui de la circulation humaine, routière, financière, sentimentale et de tous les fluides existants.

Lorsqu’un barrage coupe une rivière, celle-ci ne peut plus suivre son cours normal… et la circulation est coupée ou déviée, c’est à ce moment que les trois grandes vertus française doivent se mettre en route :
Liberté de dissoudre ce qui ne va pas, Sagesse de réfléchir au meilleur de la solution égalitaire pour tous et Fraternelle.
Et ainsi la France est dans sa parfaite structure circulatoire et les français en harmonie avec son énergie.

C’est ce que je souhaite de tout cœur.

Et vraiment, la France, les français et l’humanité entière en a GRAND BESOIN !

#Joéliah pour vivre en paix au quotidien

Si vous désirez comprendre et apprendre tout ce que les puissances rayonnantes peuvent apporter dans votre vie et reprendre votre maitrise pour incarner profondément votre esprit, j’ai créé un cours complet :

La puissance des 13 Rayons sacrés.

 

Si vous voulez vivre dans la joie, faites vivre votre enfant intérieur.
 
Observez comme les enfants courent au lieu de marcher, comme ils se réjouissent pour un rien, se fâchent et oublient presque aussitôt, s’amusent facilement, chantent et dansent dès qu’une musique leur plait.
 
Ils sautent dans une flaque d’eau et se moquent d’être sales.
 
Ils mangent naturellement avec leurs mains et partagent à condition qu’il leur en reste !
 
Ils communiquent directement avec d’autres enfants, quels qu’ils soient sans se soucier de leur apparence ou de leur religion.
 
Ils sont juste vivants.
 
Faire vivre son enfant intérieur, c’est renouer avec la sérénité, avec la simplicité et la joie de vivre.
 
C’est libérer le carcan du poids des règles imposées par les ‘adultes’ pour faire bien, pour faire croire que ceci est mieux que cela…
 
Redevenez comme des petits enfants… ce conseil donné par Jésus il y a plus de 2000 ans permet de vivre dans le royaume cosmique, en fusion avec la vie.
 
Il y a des trucs tout simples pour le faire vivre comme sourire sans raison dans le moment présent ou encore faire des bulles et les regarder s’envoler ou les éclater…
 
Souvenez-vous que la joie se nourrit aussi et lâchez le jugement du regard des autres.
 
Joéliah pour que la source du bonheur coule en vous.
 
photo free-photos de Pixabay
La vie donne naturellement des milliers de variétés pour que les humains puissent expérimenter les extraordinaires choix de goûts pour le palais, de formes et couleurs pour le regard, de senteur variées pour titiller le naseau, de sensations lisses ou rugueuses pour la peau et des sons de craquements lors de l’ouverture de certaines coques, afin de nourrir tous les sens, et sans oublier la communion possible avec elles pour nourrir le 6ème sens de l’union à tout ce qui est.
 
Ceci afin d’enrichir le dictionnaire des sensations terrestres et les archives des mémoires cosmiques appelées ‘Akasha’ où chacun peut puiser des connaissances infinies.
 
Depuis moins de 200 ans, quelques hommes ont compris que l’alimentation aussi riche et variée, naturelle et reproductible à souhait, permettait aux hommes de manger à volonté et dans un but d’enrichissement extrême et un souci d’exploitation allant jusqu’à l’esclavagisme, ils ont inventé une manière étonnante de limiter la productivité, puis de créer des graines hybrides, des OGM qui obligent à toujours acheter chez eux… sans compter les milliards gagnés à vendre les produits qui appauvrissent le sol, puis le nourrit… du yoyo qui apporte du travail aux paysans qui s’appauvrissent de plus en plus.
 
Heureusement des personnes réveillées, lucides et courageuses essaient de sauver les graines vivantes et reproductibles et la richesse des cadeaux de la nature pour l’humanité et les animaux et pour la Terre elle-même.
 
Nous pouvons encourager la vie naturelle en faisant des choix conscients dans notre alimentation.
 
Pour agir : privilégier le bio, stopper d’acheter des produits défoliants ou engrais chimiques et rechercher des moyens plus naturels, créer des milliers d’associations de soutien aux plantes, adopter des semences reproductibles… transformer consciemment nos habitudes.
 
La vie possède des merveilles et peut en créer d’autres si nous lui faisons confiance et si nous sommes assez nombreux pour lui en donner la possibilité.
 
Nous avons plusieurs choix.
 
1/ faire l’autruche, semblant que tout va bien, manger sans regarder ce qui est contenu dans les aliments, encourager le lobbying des semenciers et autres industriels de l’alimentation, acheter le moins cher possible et beaucoup…
 
2/ Se rendre compte et râler, pester, critiquer, se désespérer, combattre les ‘méchants’ qui s’enrichissent des ‘gentils obéissants’ et donc maintenir une vibration équivalente de destruction intérieure qui entraine en nous souffrance, manque et maladie.
 
3 / Nous relier à notre être intérieur qui sait tout et communique avec tous, et demander à la Source d’agir à travers nous et un maximum de personnes en accord.
 
Monter notre fréquence sur celle de la sagesse et de la transformation rapide des mentalités.
Envoyer un maximum de pensées de respect à toute l’humanité pour que ça change.
 
Savoir avec certitude qu’il y a une solution ferme et élevée pour transformer ce processus.
 
Et surtout, faire des choix conscients pour notre alimentation et nos produits quotidiens.
 
Si nous allumons notre radio sur 100.5 htz, tout ce qui est émis comme messages est entendu et si nous syntonisons sur 104 htz, les émissions changent et les conséquences aussi.
 
Il en est de même pour nos choix, ils se relient à une vibration spécifique.
 
Que voulez-vous écouter, vibrer et créer comme conséquences ?
 
Choisir sa radio intérieure de respect de la vie, c’est émettre une nouvelle fréquence, créer des émissions de santé, respect, pureté et agir dans sa vie en conséquence de ces choix de vie.
 
Il faut du courage pour changer les habitudes, pour acheter du bio et faire des plats à partir de produits sains, au lieu de prendre des plats tout faits…
Souvent, c’est le fait de ne pas privilégier ce temps , la fainéantise et fatigue morale ou physique qui nous poussent à prendre le plus facile sans prendre en compte les conséquences de destruction planétaire que cela implique.
 
Une bonne dose de sagesse est nécessaire pour agir et pour en recevoir en dose massive, rien ne vaut une reliance quotidienne au rayon jaune et la vibration de la sagesse, du discernement et de la compréhension saine de qui nous sommes ainsi qu’une vigilance sur nos actions quotidiennes.
 
Alors bons choix en conscience de tout respect de la vie.
#Joéliah
 
 
Photo jillwellington-Pixabay

Un professeur de philosophie se tient devant ses étudiants. Il prend un livre, leur présente bien haut et dit : cette couverture est rouge, d’accord ?

Les étudiants rient et répondent :
non, elle est bleue, c’est évident !

Il réaffirme sa vérité et les élèves la leur.

A ce moment là, un étudiant exaspéré sort de la salle de cours.

Le professeur retourne alors le livre et, stupéfaction, l’autre coté de la couverture est rouge.
Il avait raison depuis ‘son’ point de vue.

Il explique alors que lorsque l’on a un regard limité sur un sujet, on ne peut pas tout comprendre de la réalité présente.
Et le cours continue sur l’importance de prendre du recul, de chercher d’autres solutions possibles, bref, d’ouvrir sa conscience à de multiples possibilités et, au fait qu’essayer de défendre son point de vue si l’autre n’est pas ouvert à ça, ne sert à rien.

Les étudiants sortent, ravis de ce cours.

Pendant ce temps, l’étudiant qui a quitté la salle en colère, râle dans son coin :
Ce prof est nul, stupide, il ne sait pas reconnaitre le bleu… comment peut-on être aussi idiot.
Je connais tous les bleus inimaginables ! Depuis qu’il est monté en grade, il fait croire des sornettes et tout le monde le suit, ce sont des moutons. Je vais changer de prof, il y en a de tellement meilleurs et je vais lui faire une sale réputation… il va comprendre qu’on ne se moque pas de moi !

****

Cette attitude est courante. Vous pouvez la transposer dans de multiples autres cas.

Chaque fois qu’une personne s’arrête à un seul point de vue, une seule idée,
un seul concept acceptable à son entendement, selon ses acquis, elle est comme cet étudiant.

Et nous pouvons tous être pareils !

Pensez à la dernière fois que vous avez jugé quelqu’un ou êtes restés positionné sur une situation.

Avez-vous ouvert suffisamment votre esprit pour penser différemment ? Pour créer de nouvelles possibilités de croyances ? Avez-vous cherché à comprendre la vision de l’autre ? Pourquoi cette différence de pensées ou d’actions ?

Chaque fois que vous sortez de vos habitudes de pensées et que vous vous donnez une chance de comprendre un autre point de vue, vous mettez en action de nouvelles connexions neuronales.
Et chaque nouvelle connexion ouvre un nouveau champ de possibilités infinies !

C’est pourquoi devenir neutre et apprendre à penser comme un enfant qui n’a pas beaucoup de ‘passé emmagasiné’ est très utile. Cela permet d’être ouvert à un futur différent et plus riche en capacités. Et votre cerveau à mes milliards de neurones.
C’est devenir maitre de sa vie en conscience.

Apprendre à comprendre les différences plutôt que juger depuis son aveuglement est un vrai signe d’alignement à l’esprit tout-puissant.
Le champ des possibles est là, le fameux ‘Royaume intérieur’ !

Au fait… c’est ‘mon’ point de vue… à vous d’avoir le vôtre en toute liberté.

Que le meilleur soit !

Joéliah

Mon mari avait une phrase fétiche : Les choses ont la valeur qu’on leur donne.

Il disait par là que tout est relatif selon notre état d’esprit, nos croyances, nos valeurs, nos expériences, nos acquis, nos manques, notre état financier, notre méconnaissance de certains faits, notre imagination ou notre état émotionnel du moment où se passe l’événement ou la chose.
Et cette relativité se modifie aussi !

Il suffit d’observer certaines actions :

A l’heure des départs en vacances, certaines personnes vont retirer toute valeur à leur animal de compagnie pour donner de la valeur à leur confort de vacances.
Sans aucune gène, ils vont abandonner l’animal qui, quelques mois auparavant avait une importance, soit pour eux, soit pour les enfants… et ensuite, pourquoi pas, redonner de la valeur à un nouvel animal à leur retour.

Le yoyo de la valorisation et de la dévalorisation est actif chez beaucoup.

D’autres personnes font tout, toute l’année, pour sauver le moindre animal qui a une grande valeur constante.

C’est la même chose pour un objet. Certaines personnes mettent beaucoup de valeur dans un tableau que d’autres vont dénigrer, d’autres dans un sac à main, une voiture ou un livre.

Tout est relatif et juger les autres ne sert qu’à leur donner plus ou moins de valeur ou d’importance…

Donner de la valeur à une personne, un animal, la nature ou un objet, augmente sa propre valeur car elle demande amour, respect et dignité.

Alors, quelle valeur vous donnez-vous ?
Comment pouvez-vous l’augmenter ?

Quelle valeur ou importance donnez-vous à votre famille ? A vos amis ? A votre éthique ? A votre travail ? A la vie ? Aux autres ?…

Montez-vous certaines personnes sur un piédestal pendant un temps pour le dénigrer quelques temps plus tard parce qu’elles n’ont pas répondu à vos attentes ?

Avez-vous le jugement et le mot grossier humiliant prêt à se manifester au moindre énervement ?

Jean-Claude avait une autre phrase qui sortait toujours au bon moment :
‘Il ne sert à rien de mettre sa main au cul lorsque le pet est parti’.

Sa philosophie était brute et tellement naturelle… cela évitait de pleurer sur son sort.

Lorsqu’on ne peut pas revenir en arrière, lorsque la chose est faite, l’événement passé, inutile de vouloir faire comme s’il ne s’était rien passé.

Il suffit d’assumer et de continuer à vivre dans le moment présent, comme on est et de faire au mieux pour donner de la valeur au moment présent. Lorsque c’est possible de corriger, de rectifier et de faire attention à ses pensées, paroles et acctions pour qu’elles aient de la valeur.

Alors puisse votre vie être digne et de grande valeur, pour éviter les regrets et surtout honorer le Créateur et la Vie qui oeuvrent en vous.

Que le meilleur soit !

Joéliah

photo hansmartinpaul/pixabay
Issue de l’infolettre du 25 juin.

Si ça peut vous aider, j’ai enregistré une méditation de 40mn qui permet de réveiller et mettre vos qualités en valeur :
La méditation du meilleur en soi.

(prix 15€, grande valeur d’évolution – cliquez sur le lien en vert) :

https://www.quelemeilleursoit.com/produit/meditation-du-meilleur-en-soi/

Vivre au moment présent et manifester le meilleur de ses possibilités est un atout considérable pour faire de sa vie une joie permanente. A trop envier les autres, on oublie souvent de profiter de la vie.

Prenons-nous vraiment le temps d’apprécier qui nous sommes ?

Ce petit conte est une source de réflexion :

Il y avait une fois une grenouille, en Asie,  qui vivait près d’un monastère.

Elle regardait les moines vaquer à leurs tâches quotidiennes, études et autres méditations, sans oublier d’aller chaque matin mendier leur nourriture au village.
La grenouille se disait que c’était là une belle vie : pas besoin de travailler ni de cultiver le riz, aucune inquiétude pour le pain quotidien.
Et elle se prenait à rêver de pouvoir être moine.

Un jour, elle vit les poulets auxquels les moines distribuaient les restes de riz.
Finalement, cette vie-là était encore mieux : les volailles étaient nourries sans même avoir la peine de quelques heures d’études journalières.
La grenouille se serait bien vue poulet, jusqu’au lendemain où elle vit un chien chasser la volaille en aboyant, et elle se mit à espérer pouvoir être un chien.

Un autre jour, un farang (homme civil ou étranger) vint au monastère.
Il jeta une pierre vers le chien qui s’enfuit à toutes jambes.

La grenouille admira soudain la vie de farang : des gens riches, avec une bonne vie.

Mais elle vit alors le farang s’enfuir devant un nuage de mouches tourbillonnant autour d’un tas d’ordures.
Si le farang avait peur des mouches, se dit la grenouille, alors il valait mieux être une mouche.

Après tout, voilà un animal dont tout le monde avait peur et qui volait très vite.

La grenouille se perdait dans toutes ces réflexions lorsque soudain, par réflexe, elle happa avec sa langue une mouche qui passait.

En fin de compte, pensa-t-elle en se régalant, elle était aussi bien dans sa peau de grenouille !

Et c’est à cet instant qu’un serviteur du temple la tua d’un coup de bâton et l’emmena chez lui pour son dîner…

Tout revient toujours au tout…

Source inconnue.

C”est ainsi que nous perdons beaucoup d’énergie à envier les autres, à les jalouser ou les critiquer, à vouloir les changer pour les formater à nos désirs ou à vouloir se changer pour ressembler aux autres.

Les milliards d’expressions que la vie se force d’exprimer sont là pour être honorés et respectés, tels que la matière a pu se manifester en fonction des programmes de création qu’elle a reçu.

Honorer qui nous sommes, tels que nous sommes, c’est honorer la puissance de la Vie.

Il est toujours possible de s’améliorer, et en se faisant, nous améliorons notre qualité de vie et celle de ceux que nous côtoyons.

A l’inverse de cette grenouille, apprécions chaque aspect de ceux qui nous entourent, aimons notre choix d’incarnation et restons attentifs à ce qui se passe autour de nous, si nous voulons rester en belle vie…

Que le meilleur soit !

Joéliah

Photo : frankwinkler/pixabay

 

Inspirer et expirer, perdre et recevoir, tenir et lâcher…

Observez un arbre fruitier dans la nature.

Au printemps, il bourgeonne, gonflé de potentialités.
Il possède la base de ses possibilités.
Puis vient l’été et l’apogée, l’expression de son meilleur
et l’automne où il produit les fruits de son œuvre.

Ensuite, à la fin de l’automne, les fruits et les feuilles tombent.
Il se dépouille de sa parure et se mets à nu pour se reposer l’hiver et grandir
car au printemps suivant, il sera plus fort.

Croyez-vous qu’il se plaint de perdre ses fruits ou ses feuilles ?
Qu’il met de la colle pour les retenir ?
Qu’il pleure son passé ?
Non, il est juste dans l’acceptation du moment présent et continue de vivre comme la vie lui permet de le faire.

Pour nous c’est la même chose.

Perdre un être cher et des habitudes qui sont liées, c’est être à la fin de l’automne d’une expérience.
C’est entrer en phase hivernale de transformations intérieures et extérieures.

Il est alors nécessaire de se reposer pour accepter cette évolution.

Notre base est toujours la même et évolue.

Une chenille qui devient papillon n’a pas idée de ce qu’elle peut devenir.
Elle doit juste accepter de mourir à sa nature et se transformer pour renaitre différemment.

Un serpent qui mue, ne pleure pas sa vieille peau, ni un crabe sa vieille carapace.

Tout est évolution et l’accepter c’est être en harmonie avec les cycles de la vie.

Je ne sais pas de quoi sera fait l’avenir, juste qu’il sera parfait.

Il est possible d’être dans plusieurs saisons en même temps pour tout ce qui touche notre vie.

L’été pour les finances, le printemps pour un sport par exemple, l’automne pour un travail ou l’hiver dans une relation amoureuse… ou inversement, l’été quand un couple va parfaitement, l’hiver quand c’est une période de dèche…

Avec la foi que les cycles reprennent toujours, la joie de la transformation aide.
Vivre toujours au printemps ne donnerait jamais de fleurs ou de fruits. (ce sont les personnes qui savent et ne distribuent jamais leur savoir).
Vivre toujours en été serait exténuant, produire, produire (celles qui ne savent pas s’arrêter et profiter de la vie)…
Vivre toujorus en automne serait dépressif… perdre, perdre… (celles qui ont peur de perdre ou regrettent toujours le passé)
Et vivre toujours en hiver serait la stérilité assurée.

Il est juste de comprendre ses cycles pour évoluer en paix.

Que le meilleur soit ici et maintenant, pour tous.

Joéliah

 

Issu de l’infolettre du 17 juin.

photo : geraldfriedrich2